Revues de presse

Ouest FranceLe 12 juilet 2023

Ouest FranceLundi 15 mai 2023

La SNSM a secouru plus de 130 personnes en 2022

Les sauveteurs en mer bretilliens ont tenu leur assemblée générale,à Dinard, vendredi. L’Ille-et- Vilaine compte cinq stations SNSM, sur le littoral et en Rance, et un centre de formation multisite.

« Avec pas moins de cinq opérations dans les deux premières minutes du départ, la Route du Rhum est incontestablement l’un des événements marquants de l’année écoulée…»

Loïc Laisné, délégué départemental de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer), n’a pas besoin de rappeler aux bénévoles et représentants des cinq stations bretilliennes l’important dispositif qu’il a fallu déployer, en novembre dernier.

Réunis à Dinard, vendredi 12 mai, pour l’assemblée générale départe- mentale de la SNSM, tous ont encore cette course mythique à l’esprit tout comme ils n’ont rien oublié des deux autres interventions hors normes de l’an passé : l’échouage du voilier Le Renard, en mai 2022, avec 26 passagers à secourir et, plus récemment, l’appui apporté à l’exfiltration du cétacé coincé dans la Rance…

Quatre décès n’ont pu être évités

Ces trois exemples sont pourtant la vague qui cache la marée : « En 2022, les quelque 154 équipiers de nos cinq stations ont conduit plus de 300 opérations, a comptabilisé Loïc Laisné. 132 personnes ont été secourues. » Malgré tout, la SNSM bretillienne déplore, l’an dernier, sept blessés et quatre décès auxquels son intervention n’a rien pu changer.

Serge Chiarovano, qui a pris, en avril, la direction du Cross Corsen – lequel alerte les sauveteurs en mer lorsqu’un départ en mer est nécessaire  prévient: 2023 ne laissera sans doute pas de répit aux sauveteurs bretilliens. Il analyse: « Pour les trois départements que couvre le Cross Corsen (Finistère, Côtes-d’Armor, Ille-et-Vilaine, N.D.L.R.), je constate une recrudescence des cas de per- sonnes isolées par la marée. Celà a déjà conduit à plusieurs décès, dans la zone couverte par le Cross Corsen, depuis le début de l’année. »

Il s’inquiète aussi des « accidents de plongée, le dernier en date étant survenu à Saint-Malo, dimanche dernier.» Et avertit: « Il va falloir rester vigilants, rapides, précis, d’autant que la pré-saison semble commencer de plus en plus tôt.»

Les sauveteurs bretilliens sont pour leur part fréquemment appelés pour aider des plaisanciers en difficulté, pour des chutes dans les rochers ou encore pour intervenir auprès de marins blessés.

« Votre niveau d’intervention est considérable, pour cinq stations, a relevé Jean-Michel Chevalier, adjoint du préfet maritime. Soyez-en remerciés. D’autant plus que vos interventions se font la plupart du temps en moins de quinze minutes.»

Un nouveau canot, à Saint-Malo

Autre volet important de l’activité de la SNSM, en Ille-et-Vilaine, la formation. Du centre de formation qui comporte une antenne malouine et une autre, rennaise, sortiront encore cette année une quarantaine de sur- veillants de plage nouvellement formés. Le département en compte 130, en tout, dont une partie est déployée sur d’autres littoraux.

Les sauveteurs ont émis le souhait qu’un nouveau centre de formation, à l’image de leur bâtiment malouin, voie le jour, d’ici une dizaine d’années, à la place de la simple salle de cours rennaise dont ils disposent actuellement.

Les stations de Saint-Briac, Saint- Suliac et Cancale sont elles aussi devenues trop étroites, ont mention- né leurs responsables respectifs.

Mais le projet le plus imminent con- cerne la station de Saint-Malo qui s’apprête à réceptionner son nouveau canot tous temps, dès cet été.

 

Marie LENGLET.

 

Ouest FranceLundi 13 mars 2023

Ouest France

   Lundi 16 janvier 2023

 

 

 

 

La Bonne nouvelle

                                Des vestiaires sur le port pour les sauveteurs en mer

 

Des vestiaires sur le port pour les sauveteurs en mer

La bonne nouvelle était fraîchement parvenue à Hervé Jean, patron de la Station nationale de sauvetage en mer de Dinard (SNSM), lorsqu’il a reçu équipiers, bénévoles et officiels, vendredi, pour sa cérémonie des vœux. Deux jours plus tôt, Christian Fontaine, adjoint chargé des travaux, venait précisément de signer le document permettant d’effectuer des travaux dans l’ancienne capitainerie du port. Le bâtiment servira, à l’avenir, de vestiaire aux sauveteurs dinardais qui ont besoin de se changer avant de prendre la mer pour partir en intervention ou en exercice.

Hervé Jean formulait le voeu de voir ces vestiaires mis à disposition de la SNSM, depuis 2018. « C’était très important pour nous », a remercié l’élu, après avoir rappelé le bilan des sauveteurs pour l’année 2022, soit 64 personnes secourues et deux sauvées d’un danger réel.

Lui et les autres intervenants ont souhaité, pour 2023, que l’activité opérationnelle de la station soit la moins grande possible « Les usagers de la mer devraient avoir tous l’obligation d’abonder aux fonds de la SNSM a pour sa part espéré Christian Fontaine, rappelant ainsi le caractère bénévole mas indispensable de la mission des sauveteurs.

Et le fait est que sa pérennité ne repose que sur les dons des associations et particuliers ainsi que sur les subventions des collectivités. « Nous continuerons évidemment à vous accompagner », a-t-il conclu.

 

Marie LENGLET

 

Ouest France

   Samedi 7 janvier 2023

 

Une nuit, leur caméra sauvera peut-être une vie

 

La vedette des sauveteurs de Dinard est équipée, depuis cet automne, d’une caméra thermique. L’outil est particulièrement utile lors des interventions nocturnes ou par gros temps.

« Il n’y a pas de matériel superflu, quand on parle de sauvetage. » Hervé Jean, responsable de la station de sauvetage en mer (SNSM) de Dinard, explore depuis trois mois les fonctionnalités de la caméra thermique dont la vedette Commandant Le Boulanger est désormais équipée. L’instrument a coûté plus de 30 000 €, financé par des dons de particuliers ou d’associations et les subventions des collectivités.

Le jeu en valait la chandelle : «C’est un matériel ultra-performant. En tant que président de station, je me dois de faire en sorte qu’elle soit équipée du mieux possible, au service des gens, pointe-t-il. Croyez-moi, quand vous cherchez quelqu’un en mer, en pleine nuit, dans le noir, dans une zone de cailloux, vous n’en menez pas large. Avec cette caméra, on y voit comme en plein jour. » À tel point que la politique de la Société nationale de sauvetage en mer est désormais d’en installer d’office sur les bateaux neufs et, de plus en plus, sur la flotte existante. Des caméras thermiques équipent ainsi déjà des stations bretilliennes telles que Cancale ou Saint-Briac.

Une aide à la navigation

L’œil de l’appareil, placé dans la mâture de la vedette, peut être orienté à 360 degrés, depuis le poste de pilotage où l’image apparaît sur un écran de la taille d’une grande tablette. Les différences de températures et les points chauds détectés par la caméra découpent des silhouettes nettes sur un paysage parfaitement reconnaissable.

« On peut même zoomer jusqu’à dix fois, précise Hervé Jean. Non seulement ce sera une aide pour les recherches, en complément de nos jumelles à vision nocturne, mais c’est aussi important pour la navigation, notamment quand les conditions ne sont pas bonnes. » Gyrostabilisée, la caméra permet de conserver une image stable, malgré une houle puissante.

Si, pour le moment, aucune intervention n’a encore nécessité l’utilisation de la caméra, les patrons et équipiers de la SNSM de Dinard se familiarisent avec elle, au cours de leurs exercices nocturnes réguliers.

Cas concret…

Jeudi, le patron, Hervé Jean, a donc embarqué, à la nuit tombée. À bord de la vedette, à ses côtés, trois équipiers. Jérôme Gautier, Antoine Lamballe, Christophe Sérafin. Ils savent que la sortie sera longue, leur nuit, courte. « Ces exercices sont indispensables pour garder les bons réflexes, renforcer notre cohésion, utiliser et vérifier notre matériel, insiste le responsable de la station. Ce soir, imaginons un cas concret… »

Dans le scénario imaginé par le patron pour ses équipiers, « un bateau s’est fracassé sur les rochers », au beau milieu de la baie. L’un des occupants est isolé sur les rochers en question, l’autre est inanimé, dans l’eau. Les sauveteurs devront porter secours aux deux, en utilisant le filet du bateau de sauvetage, une annexe… et la caméra thermique, pour l’approche.

Cette fois, ce n’est qu’une simulation. « Mais la caméra nous aurait par exemple été bien utile la nuit où nous sommes sortis récupérer une personne isolée par la marée dans les rochers… »

C’était en mars 2022. La victime, malgré tout rapidement secourue, est l’une des 64 personnes auprès desquelles la SNSM de Dinard est intervenue – parfois aux côtés des sauveteurs malouins – l’an dernier.

Marie LENGLET

 

Télégramme de Brest
Télégramme de Brest

 

  Vendredi 6 janvier 2023

 

Une année 2022 plutôt calme pour la SNSM

 

Si cela peut paraître paradoxal, la SNSM dinardaise a vu son activité minorée cet été, malgré le temps magnifique qui a régné sur la Côte d’Émeraude.

« C’est paradoxal, malgré un temps extraordinaire cet été, l’affluence sur l’eau est restée identique aux autres années et nous constatons une baisse de notre activité à tous les niveaux. Nous ne pouvons que nous en réjouir », commente Hervé Jean, président de la station SNSM de Dinard.

Moins d’interventions

En douze mois, les sauveteurs ont enregistré 51 interventions dont quatre en nocturne, pour 47 h passées en mer et une durée moyenne de 1 h 09. Ils ont été sollicités notamment pour neuf remorquages pour avarie de moteur, quatre navires échoués par rupture de mouillage, quatre renflouages de bateaux coulés au mouillage, des recherches de chasseur en apnée, des assistances de kayakistes ou des personnes piégées par la marée…

En comparaison avec l’année précédente, on compte une baisse de 21 interventions et de 25 h en mer, moins 21 navires assistés, moins 33 personnes secourues ou sauvées d’un danger réel et une diminution de la durée moyenne d’intervention.

Le prix du carburant freine ?

Parmi les explications invoquées, le président avance la hausse du carburant, qui a pu décourager les propriétaires de bateaux à moteur. « Je ne pense pas que les gens aient été plus prudents. Les statistiques de la SNSM montrent que les accidents arrivent souvent par beau temps. Lorsque la météo est mauvaise, les bateaux ne sortent pas ».

En 2022, la SNSM de Dinard a réalisé 89 sorties d’exercices (36 de nuit) soit 130 h en mer dont 20 patrouilles en juillet et 23 en août. Elle a également réalisé des entraînements avec le Club subaquatique dinardais, les kayakistes malouins, les pompiers.

39 sorties aussi pour dispersions de cendres : « C’est un phénomène qui prend de l’ampleur, ce n’est pas dans nos missions mais c’est un service que nous rendons aux familles ».

Pratique

Réunion dans l’abri le vendredi 13 janvier pour la traditionnelle cérémonie des vœux.

 

 

Télégramme de Brest
Télégramme de Brest

 

  Mardi 22 novembre 2022

 

SNSM : la vedette dispose désormais d’une caméra thermique

 

Depuis deux mois, la vedette de la SNSM Dinard est équipée d’une caméra thermique, un outil « d’une redoutable efficacité, pas du tout superflu et qui peut sauver des vies », explique Hervé Jean, président de la station locale. Coût total : 32 000 € financés par la station. Le Rotary Club de Dinard a largement contribué, en prenant en charge l’installation de la caméra, soit un montant de 1 610 €. La remise du chèque a eu lieu officiellement ce vendredi 18 novembre, dans l’abri historique cale de la Vallée.

Peut repérer une personne de nuit

L’installation « représente un gros travail de câblage, la fixation de la caméra dans la mâture et de l’écran sur le tableau de bord », note le responsable. Les vedettes de la SNSM Cancale et Saint-Briac -et prochainement Saint-Malo- sont équipées de ce matériel qui peut repérer un corps même en hypothermie de nuit mais aussi en journée ou dans une mer houleuse. « La caméra complète les lunettes à vision nocturne dont nous étions déjà équipés. Elle tourne à 360 degrés et dispose d’un zoom qui grossit 30 fois ».

Chantal Delarue, présidente du Rotary en 2020-21, avait organisé plusieurs actions pour réunir les fonds nécessaires dont une représentation théâtrale « Les Folies Molière » en avril 2021. Les fonds collectés alors ont été complétés par une compétition de golf caritative à Lancieux en mai 2021.

 

Ouest France

   Vendredi 18 novembre 2022

 

Il navigue entre marine marchande et SNSM

 

Dinard— Florian Le Goff, officier de la marine marchande, partage son temps entre Toulon et Dinard, où il est sauveteur en mer depuis désormais dix-huit ans. Une passion et une fierté.

Rencontre

« Je suis entré à la SNSM à 21 ans, en 2004. La même année, je commençais à étudier à l’Hydro – l’ENSM, à Saint-Malo… » Florian Le Goff est aujourd’hui mécanicien, officier de la marine marchande… et fait partie des patrons de la station de sauvetage en mer de Dinard, depuis quatre ans.

« Au collège, au Bocage, je savais déjà que je voulais faire marin. Mon père et mon grand-père étaient aussi dans la marine marchande, c’est un peu dans les gènes, semble-t-il justifier. Quant à la SNSM… quand j’étais moniteur de voile, à La Richardais, j’allais déjà en chercher beaucoup, des bateaux échoués sur les cailloux ! »

Intervenir… et sensibiliser

Il n’empêche, sa première intervention en tant qu’équipier, il y a dix-huit ans, avec ses collègues dinardais, il s’en souvient très bien. « On a sauvé quelqu’un… Un plongeur, tout seul, au niveau du fort Harbour. J’ai vu le premier la fusée de détresse, revoit-il parfaitement la scène. Quand on est arrivé, son canot était retourné, il commençait à être en hypothermie. Mais, déjà, le lendemain, il appelait pour remercier ! »

Les mercis, Florian Le Goff assure qu’ils ne sont pas rares, heureusement : « Si, généralement, les gens sont reconnaissants. Parfois, au début, ils sont vexés ou stressés d’avoir à faire appel à nous, mais à la fin, ils disent merci. Voire, ils font un don à la station ! »

En tout cas, ils s’intéressent : « Les plaisanciers ne savent pas forcément que nous sommes tous bénévoles, note Florian. Nous, on leur rappelle aussi les numéros à appeler, le fait qu’avec le téléphone, quand ils font le 196, le Cross peut les géolocaliser… »

Une balade rituelle, sur le port

La profession du Breton le maintient loin de la Côte d’Emeraude par tranches de quatre semaines. « Il faut en tenir compte dans les plannings, sait Florian. Mais quand je suis en congé, j’embarque six ou sept jours dans le mois. Je peux aussi embarquer de nuit. En moyenne, quand on est déclenché, on arrive à partir en une douzaine de minutes. »

Pas vraiment un souci, pour lui. « Soit je reste chez moi, à La Richardais, soit je suis à Dinard, dans le coin, confirme le marin. Et en général, vers 16 ou 17 h, je me balade sur le port : c’est souvent en fin d’après-midi que l’alerte est donnée. »

Mais aucune astreinte ne ressemble à une autre : « Certaines semaines, il ne se passe rien. Et il y a des jours où on va avoir jusqu’à quatre interventions dans la journée ! » Il prend la mer, sans trop se poser de questions. « Au début, comme équipier, j’avais un peu d’appréhension. Maintenant ça va. Parfois, je pense au danger quand je rejoins le bateau, mais ensuite, on ne pense plus qu’à l’intervention, on oublie tout ça. »

Qu’il s’agisse d’un bateau de plaisance pris dans le filin de sécurité du barrage ou d’un navire de trente tonnes qu’il faut remorquer parce que son groupe électrogène a pris feu, le patron doit garder la tête froide : «Penser aux personnes à secourir, à leur bateau, aux équipiers embarqués et à notre vedette ! »

Transmettre et encourager

Dix-huit ans d’engagement, le parcours peut sembler long : « Hé, il y a des sauveteurs qui sont là depuis plus longtemps que moi… Je ne compte pas m’arrêter de sitôt ! » L’activité n’est pourtant pas anodine… « Je suis fier d’être à la SNSM, d’aider des personnes, explique Florian. Et d’avoir évolué au sein de la station, grâce aux autres patrons. Aujourd’hui c’est mon tour. En exercice, j’essaie d’intéresser un maximum les autres équipiers, de leur laisser la barre pour des manœuvres. Il faut encourager ceux qui veulent progresser. »

Lui-même mesure l’importance de cette reconnaissance entre pairs, qui vous pousse à aller de l’avant. Cette année, il a reçu une médaille de bronze, de la part de la SNSM, pour les faits de sauvetage réalisés, en 2021. « Oui, je l’attendais, sourit-il. C’est une marque de remerciement du temps donné aux autres. »

Marie LENGLET

 

 

Télégramme de Brest
Télégramme de Brest

 

  Samedi 22 octobre 2022

 

La SNSM Dinard remet ses distinctions

 

En 2021, douze récompenses ont été accordées pour faits de sauvetage à la SNSM de Dinard.

C’est avec un plaisir affiché, vendredi, que le patron de la SNSM Dinard, Hervé Jean, a orchestré la cérémonie des distinctions honorifiques 2021 pour douze membres d’équipage, rassemblant ainsi la grande famille des sauveteurs en mer dans son abri de la Cale de la Vallée.

« Tous les ans, le président de station doit faire des propositions de récompenses avec l’aide des instructions générales de la SNSM. Le délégué les valide avant un passage en commission au siège. Il existe deux types de distinctions : celle pour faits de sauvetage et celle pour services rendus à la SNSM », rappelle le président.

En 2021, les 12 récompenses ont été accordées pour faits de sauvetage. Canotier réserviste, Jean Bertolotti a lui été récompensé de la médaille d’or de la jeunesse, des sports et de l’engagement associatif.

Les distinctions

Lettre de félicitation : Raymond Nouet, Benjamin Rouxel, Laurent Bellec, Jean-François Carfantan. Diplôme d’honneur : Jérôme Gautier, Eric Delaforge, Hubert Heleux. Médaille de bronze : Eric Lagogue, Antoine Lamballe, Florian Le Goff. Médaille d’argent : Jean-Yves Chesnel, Didier Deschamps.

 

Ouest France

   Mardi 18 octobre 2022

 

Des collégiens allemands visitent la station de sauvetage

Hier, Hervé Jean, patron de la SNSM, a exposé le rôle et les caractéristiques de la station de sauvetage dinardaise à une quinzaine de collégiens venus de loin pour l’écouter.

En effet, les jeunes gens sont scolarisés au Max Planck Gymnasium d’Heidenheim, au sud de Stuttgart. L’établissement en est à son 45e échange avec le collège des Cordeliers, à Dinan, et les enseignants impliqués dans le projet ont choisi d’en renouveler quelque peu la programmation, cette année.

La visite de la station dinardaise était donc une première et a permis aux jeunes Allemands de monter à bord de la vedette des sauveteurs, à l’issue de la présentation de la station. Au programme de leur séjour – qui dure du 11 au 20 octobre – figure également une visite de l’île de Bréhat et une autre du Mont-Saint-Michel.

Les collégiens dinannais se rendront, pour leur part, en Allemagne, début février, a indiqué Wassim Bougherara, l’un des professeurs français investis dans l’échange.

 

Ouest France

   Lundi 17 octobre 2022

 

Ils ont été distingués pour faits de sauvetage

 

Dinard—Vendredi, une douzaine d’équipiers de la SNSM ont reçu des distinctions pour leur action en 2021. Une cérémonie annuelle toujours très symbolique.

Chaque année charrie, pour les sauveteurs en mer, son lot de kayakistes en difficulté, de plaisanciers à la peine et de bateaux en panne. Chaque année, les sorties s’enchaînent, les patrouilles estivales sont autant d’occasions de porter secours aux usagers de la mer. Et chaque année, la SNSM récompense quelques unes de ses chevilles ouvrières, en fonction de leur ancienneté et des faits de sauvetage qui leur sont attribués.

« L’important, c’est que personne ne soit oublié, résume Pascal Guichard, président de la Communauté de communes de la Côte d’Émeraude. Parce que ces distinctions sont nécessaires pour reconnaître l’engagement de ces sauveteurs au service de la population. »

Du mérite en mer et à terre

Vendredi, c’était au tour d’une douzaine de sauveteurs dinardais d’être récompensés au titre de leur mobilisation en 2021. Hervé Jean, patron de la station de Dinard, et Loïc Laisné, délégué départemental de la SNSM, n’ont pas mis de côté, dans leurs éloges, les épouses et compagnes des récipiendaires, elles « qui laissent si souvent leur conjoint prendre la mer… »

Trente-six fois, en 2021, pour Odile Chesnel dont le mari, Jean-Yves, a reçu une médaille d’argent pour son engagement. Une médaille du même métal est venue gratifier Didier Deschamps, équipier dinardais depuis trente ans et qui a, en 2021, secouru près d’une cinquantaine de personnes.

Parmi les marins récompensés, vendredi soir, figuraient aussi Éric Lagogue, Antoine Lamballe et Florian Le Goff (médailles de bronze), mais aussi Jérôme Gautier, Éric Delaforge, Hubert Heleux (diplôme d’honneur) ou encore Raymond Nouet, Benjamin Rouxel, Laurent Bellec et Jean- François Carfantan (lettre de félicitations). Jean Bertolotti, canotier de réserve, a, pour sa part, reçu la médaille d’argent de la jeunesse et des sports et de l’engagement.

« Alors que notre société apparaît de plus en plus individualiste, le sens du bénévolat et de l’engagement dont vous témoignez est à la fois rare et important », a félicité le maire de Dinard, Arnaud Salmon.

À ses côtés, beaucoup d’élus dinardais, mais aussi de Pleurtuit et de La Richardais, le député Jean-Luc Bourgeaux… Tous sont conscients du caractère crucial de la mission des sauveteurs.

Ce que le sous-préfet, Philippe Brugnot, n’a pas manqué de souligner : « En France, sans la SNSM, le secours en mer ne serait pas assuré. Tous les plaisanciers peuvent vous dire merci. Même si tous, sans doute, ne le font pas… »

En 2021, les sauveteurs en mer de Dinard étaient sortis une centaine de fois en tout. Ils seront en tout cas une nouvelle fois plus que jamais mobilisés, début novembre, pour le départ de la Route du Rhum.

Marie LENGLET

Ouest France

   Vendredi 2 septembre 2022

 

Fin des patrouilles : la SNSM dresse son bilan

 

Les sauveteurs en mer dinardais patrouillent tout l’été pour porter secours aux usagers de la mer. Leur mission, cette année encore, n’a pas été vaine : plusieurs drames ont été évités.

43 patrouilles
Entre le 8 juillet et le 27 août 2022, les sauveteurs en mer de la station locale de Dinard ont effectué 43 patrouilles en mer, en fin d’après-midi. Ces sorties représentent près de 54 heures de navigation auxquelles s’ajoutent les appareillages d’urgence, pour des incidents survenus en dehors de ces patrouilles.

30 personnes secourues
Quatorze interventions – dont quatre pour lesquelles les sauveteurs dinardais ont été déclenchés par le Cross Corsen en dehors de leurs patrouilles quotidiennes – ont permis aux secouristes de venir en aide à 30 personnes, au cours de la saison. C’est presque autant qu’à l’été 2021 (31 personnes secourues) pour moitié moins d’interventions (la SNSM de Dinard avait été mobilisée à 28 reprises, l’an dernier, au cours des deux mois d’été). Parmi les victimes auxquelles les sauveteurs ont prêté assistance, ces dernières semaines, figurent des jeunes gens isolés par la marée, des plaisanciers secourus après l’échouage de leur voilier sur des roches, des kayakistes…Des avaries techniques ou incidents de navigation (pannes de moteur, voies d’eau, dessalage…) ont aussi rythmé la saison : neuf navires sont concernés. Enfin, la SNSM est intervenue pour plusieurs fausses alertes concernant des plongeurs ou nageurs en difficulté.

Un bémol : la vitesse excessive
Ce bilan fait dire à Hervé Jean, responsable de la station, que la saison, plutôt « calme sur le plan d’eau », « s’est bien déroulée » mais il nuance : « Nous avons pu constater malheureusement une dérive. Certains plaisanciers, dotés de navires à grosse cylindrée, ne respectent pas du tout la limite des5noeudsdans la bande des 300 m ou des 3 nœuds dans les chenaux des ports de plaisance… » Il qualifie ces vitesses excessives de « comportements dangereux, incompatibles avec ceux que l’on se doit d’adopter pour garantir la sécurité en mer et respecter les autres. »

500 €
La générosité des passagers des navettes de la compagnie Corsaire qui avait mis une tirelire à l’attention de ses passagers lors d’une sortie dans le cadre du Pardon de la mer, a permis de faire un don de 502 € à la station locale.

Et maintenant ?
Les sauveteurs en mer se sont aussi mobilisés pour assurer la sécurité du plan d’eau, lors du feu d’artifice de Dinard et ont participé à différentes manifestations locales (Journée de la pêche, cérémonies patriotiques…). La fin de l’été ne signe pas l’arrêt de leurs activités, rappelle Hervé Jean : « Nous allons reprendre nos diverses formations et sorties d’exercice, le jeudi soir ou le mercredi soir pour chaque équipage nocturne, et le dimanche, à 9 h 30, afin d’entretenir les bons gestes et maintenir le matériel en bon état de fonctionnement. »

 

 

Télégramme de Brest
Télégramme de Brest

 

  Lundi 22 aout 2022

 

SNSM : huit personnes secourues en juillet

 

En juillet, la SNSM de Dinard a eu fort à faire avec une trentaine d’heures de patrouille à son actif. L’organisation rappelle également les consignes de sécurité et sera présente pour la suite de l’été.

En haute saison, la SNSM assure la sécurité en patrouillant quotidiennement à 17 h en mer et chaque dimanche à partir de 16 h, qui sont les horaires les plus tendus pour les alertes. En juillet, les sauveteurs ont réalisé vingt patrouilles et passé plus de 30 h en mer : au total, trois bateaux et huit personnes secourus.

« La belle météo a occasionné une bonne fréquentation du plan d’eau avec toujours les inconditionnels imprudents. Nous n’avons aucun pouvoir de police mais les équipages ont pu faire de la pédagogie sur les bons gestes et les attitudes sécuritaires : pas plus de cinq nœuds dans la bande des 300 m et trois nœuds dans le port et le chenal d’accès », rappelle Hervé Jean, président de la SNSM Dinard.

Mi-juillet, le Cross a notamment missionné la SNSM pour une caravelle semi-immergée sur le banc de L’île Harbour avec deux personnes à la mer.

Conseils de sécurité

Pour le mois d’août, les conseils de la SNSM restent identiques : prévoir la météo avant de partir, ne pas partir sans vêtement chaud et sans eau, prévoir un moyen de communication, partir avec tout le matériel de sécurité et en bon état, « ne pas se sentir honteux de porter le gilet de sauvetage et l’obliger aux enfants ». Pour rappel, le numéro du Cross Corsen en cas de problème : par téléphone au 196 ou en VHF canal 16.

La SNSM a également assuré la sécurité des feux d’artifice de Dinard et Saint-Lunaire et accueille tout au long de l’été les promeneurs dans son abri historique de la Cale de la Vallée (les mardis et vendredis de 14 h 30 à 18 h). Elle sera présente samedi 6 août à la Fête de la Pêche au profit des orphelins des marins perdus en mer sur la digue de l’écluse, le 7 avec l’APPSL à la pointe du Décollé à Saint-Lunaire, le 14 août au pardon de la mer de Dinard et le 15 août aux célébrations de la libération de Dinard.

 

Ouest France

   Samedi 6 août 2022

 

La SNSM a secouru huit personnes en mer en juillet

 

Dinard – Après plus de trente heures en mer, la SNSM de Dinard dresse le bilan de ses patrouilles pendant le mois de juillet : trois navires assistés et huit personnes secourues.

À bord de leur vedette SNS 244, on les voit longer la côte aux alentours de 17 h. Depuis le début du mois de juillet, les sauveteurs de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) de Dinard ont repris du service. Ils veillent à la sécurité des plaisanciers, nombreux sur le plan d’eau du fait d’une belle météo.

Ce qui explique un redoublement de vigilance en mer. « Nous avons effectué vingt patrouilles à 17 h, pour un total de trente heures et dix-sept minutes en mer », explique Hervé Jean, président de la SNSM de Dinard. Leur bilan : trois navires assistés et huit personnes secourues. Des interventions qui sont réalisées sous la direction du Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvegarde (Cross Corsen) qui réceptionne tous les signaux de détresse via le canal 16.

Les bons gestes

« C’est ainsi que, mi-juillet, nous avons été appelés par le Cross pour porter assistance à une caravelle semi-immergée sur le banc de l’île Harbour, avec deux personnes à la mer. Après récupération, les deux victimes ont été confiées aux pompiers présents à la cale de la Vallée. Les pompiers, ainsi que nos collègues de la SNSM de Saint-Malo, ont été sollicités en renfort afin de s’occuper de la caravelle. »

Par ailleurs, les volontaires profitent de leur présence en mer pour faire de la prévention auprès des personnes qu’ils croisent. Ils leur rappellent les gestes de sécurité à adopter : pas plus de cinq nœuds dans la bande des 300 m et trois nœuds dans le port et le chenal du port de plaisance.

Pour le mois d’août, ces comportements doivent encore être appliqués. Hervé Jean recommande notamment de « prévoir la météo avant de partir ; donner une heure de retour ; ne pas partir sans vêtement chaud et eau ; prévoir un moyen de communication ; prévenir le Cross par téléphone au 196, ou en VHF canal 16, en cas de problème ; partir avec tout le matériel de sécurité et en bon état ; porter le gilet de sauvetage et l’imposer aux enfants ».

Zoé COTTIN

Ouest France

   Mercredi 13 juillet 2022

 

Reprise des patrouilles en mer pour la SNSM

 

​Pour les sauveteurs en mer, retour des beaux jours rime avec regain de vigilance. La semaine dernière, ils ont repris les patrouilles en mer, un service nécessaire mais astreignant.

Au milieu de l’après-midi, depuis la mer, quand les plages sont noires de monde et que les vacanciers profitent des joies de la plaisance, les 34 bénévoles navigants de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) redoublent de vigilance.

Comme chaque année, ils ont repris du service en mer à bord de la vedette SNS 244 pour des patrouilles

estivales lors de leurs astreintes. Des temps sur lesquels ils doivent pouvoir se mobiliser le plus rapidement possible.

Embarquement à 16 h depuis le ponton du port Alain-Colas. Tous s’agitent pour les derniers préparatifs : remise en route des moteurs et de l’électricité. En cabine, le sauveteur Christophe Affolter s’empare de la radio VHF : « Nous sommes sept à bord aujourd’hui, départ imminent pour la patrouille. »

Via le canal 16 réservé aux signaux de détresse, il entre en liaison directe avec le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvegarde (Cross). « C’est de lui que l’on reçoit nos ordres, on reste toujours en contact avec. »

Le Cross Corsen est chargé de la direction et de la coordination des opérations de sauvetage, il reçoit les alertes et les retransmet directement à la SNSM, sous la forme de trois codes.

Sans cesse en alerte

«Le premier c’est le mayday-mayday-mayday, il sert en cas d’urgence immédiate, si quelqu’un se noie ou si un bateau est en train de couler. » Les autres sont moins connus : le « panne-panne-panne » pour une demande d’assistance, un danger qui n’est pas immédiat et le « sécurité-sécurité-sécurité » pour de simples informations à destination des navigateurs.

Et puis il y a les interventions qui ne sont pas annoncées. Au niveau du Fort du Petit Bé, Cédric Goudey sort ses jumelles : « Là-bas, trois voiles couchées au loin. Ils sont à l’eau, oui ils sont bien à l’eau. »

En quelques secondes les sauveteurs mettent le cap sur les trois kitesurfeurs. Finalement aucun d’entre-eux n’est en peine. Mais selon le bénévole Kevin Letaillandier, il ne faut jamais sous-estimer le risque : « Souvent les gens n’arrivent pas à rentrer lorsqu’ils sont trop éloignés du rivage, soit parce que le vent est trop fort, soit parce que leur batterie est à plat. »

D’autant plus qu’en fin d’après-midi, c’est l’heure où les plaisanciers rentrent. « On sait qu’ils peuvent avoir fait des pique-niques, avoir consommé de l’alcool, et alors, les conséquences sont les mêmes qu’en voiture. »

Les sauveteurs de la SNSM sont autant formés à la manœuvre de bateau, qu’au remorquage ou au sauvetage. Tous disposent du PSC1 leur permettant de réaliser les premiers gestes de secours.

Ils veilleront jusqu’à 20 h, la fin de leur astreinte. Puis l’équipage de nuit prendra le relais jusqu’à 8 h du matin. Christophe Affolter désigne un petit boîtier solidement arrimé à son ceinturon : « On a tous un bipeur sur nous. »

Les sauveteurs ne peuvent pas s’éloigner dans les terres et doivent pouvoir intervenir à tout moment. « À compter de l’instant où on est sollicité il faut que l’on rejoigne la base de la SNSM pour que le bateau parte en moins d’un quart d’heure. »

Un engagement qui a des répercussions sur leur quotidien selon Kevin Letaillandier : « Ça m’occupe deux week-ends dans le mois, des journées que je passe sans voir ma famille. C’est une contrainte, mais la volonté d’aider les autres est trop forte. »

Toutefois des gestes existent pour prévenir du danger avant de partir en mer, avertissent-ils. Vérifier le bon état de son navire, le niveau de gasoil et le fonctionnement de son moteur pourrait permettre de réduire les interventions cet été.

Zoé COTTIN

Ouest France

   Mardi 24 mai 2022

 

Dinard. Journées de formation pour les sauveteurs en mer

 

​S’ils multiplient les exercices tout au long de l’année, les sauveteurs en mer « révisent » aussi régulièrement les gestes fondamentaux qui leur permettent de sauver des vies.

Les sauveteurs en mer de la station SNSM de Dinard (Ille-et-Vilaine) enchaînent les exercices, tout au long de l’année, de jour comme de nuit. Trois journées de formation continue complètent leurs sorties en mer. Samedi 21 mai, l’une de ces journées a vu Robert Lousteau, directeur adjoint du Centre de formation et d’intervention d’Ille-et-Vilaine, intervenir avec deux autres moniteurs pour une première session que suivront deux autres rendez-vous, les 28 mai et 4 juin, pour le reste des équipiers de la SNSM. « Cette formation annuelle est obligatoire dans les rangs de la SNSM, et cette date est judicieuse car elle se situe à quelques semaines d’une fréquentation accrue sur le plan d’eau », souligne Hervé Jean, responsable de la station.

Les sauveteurs en mer de la station SNSM de Dinard (Ille-et-Vilaine) enchaînent les exercices, tout au long de l’année, de jour comme de nuit. Trois journées de formation continue complètent leurs sorties en mer. Samedi 21 mai, l’une de ces journées a vu Robert Lousteau, directeur adjoint du Centre de formation et d’intervention d’Ille-et-Vilaine, intervenir avec deux autres moniteurs pour une première session que suivront deux autres rendez-vous, les 28 mai et 4 juin, pour le reste des équipiers de la SNSM. « Cette formation annuelle est obligatoire dans les rangs de la SNSM, et cette date est judicieuse car elle se situe à quelques semaines d’une fréquentation accrue sur le plan d’eau », souligne Hervé Jean, responsable de la station.

Quarante membres opérationnels

Au programme pour les sauveteurs, la « révision » des gestes à accomplir pour porter secours à une victime : massage cardiaque mais aussi utilisation d’un défibrillateur, brancardage, mise en position latérale de sécurité, utilisation de l’oxymètre de pouls… La formation comprend aussi des cas concrets, en extérieur. Autant de gestes effectués avec du matériel identique à celui utilisé au quotidien par les sauveteurs.

La station de Dinard compte 40 membres opérationnels dont cinq patrons, deux médecins, un mécanicien, cinq nageurs de bord et cinq plongeurs… Chaque jour, un équipage de cinq personnes est paré à prendre la mer en moins de quinze minutes en cas de déclenchement du Cross Corsen. Lequel est joignable, en cas d’incident en mer, au 196 par téléphone ou via le canal 16 de la VHF. L’été, des patrouilles quotidiennes complètent cette astreinte

 

Ouest France

   Vendredi 13 mai 2022

 

À Dinard, Ephata a embarqué des « sauveteurs d’un jour »

 

Les équipiers d’Émeraude voile solidaire ont simulé, vendredi 13 mai 2022, des accidents susceptibles de survenir en mer. Les sauveteurs en mer dinardais ont veillé au bon déroulement des opérations.

« Un homme à la mer ! » La silhouette, toute de rouge vêtue, a à peine touché la surface de l’eau que le cri, déjà, retentit. Aussitôt, quatre équipiers se précipitent. Ils sont bénévoles pour
Émeraude voile solidaire et… ne sont pas vraiment surpris. Paniqués ? Encore moins. L’une bondit pourtant dans le canot fixé à l’arrière du catamaran, l’autre pointe obstinément du doigt
la victime qu’emportent les vagues. Les sauveteurs en mer, déjà, ont été alertés.


Vendredi 13 mai, une quinzaine d’équipiers bénévoles de l’association dinardaise Emeraude voile solidaire ont embarqué à bord d’Ephata, le catamaran qui fait rêver, chaque saison, plus d’un
millier de marins d’un jour. Mais cette fois, la sortie n’avait rien d’habituel. Il s’agissait de mener à bien des exercices de sécurité, en lien avec la SNSM de Dinard, pour mieux encore maîtriser les
procédures qui s’imposent, en cas d’incident lors d’une sortie, explique Guillaume Covat, skipper….
Les bénévoles ont sorti de l’eau de fausses victimes et assisté à la réanimation de l’une d’entre elles, par les sauveteurs dinardais. Une panne, simulée, a ensuite impliqué le remorquage du
catamaran.
Cette formation, mise en place, l’an dernier, sera désormais annuelle, ce dont se félicite Hervé Jean, patron de la station locale de la SNSM

 

 

Ouest France

   Samedi 9 avril 2022

 

Dinard. Des collégiens à la rencontre des sauveteurs en mer

 

Cette sortie s’est déroulée, mardi 5 avril 2022, dans le cadre de l’Aire marine éducative portée par l’une des classes de 6e du collège Le-Bocage

Mardi 5 avril 2022, une classe de sixième du collège Le Bocage est allée à la rencontre des sauveteurs en mer de Dinard (Ille-et-Vilaine). Cette sortie se déroulait dans le cadre de l’Aire marine éducative dans le développement de laquelle ils s’impliquent, depuis le début de l’année scolaire. Ils ont décidé de positionner cette aire marine au niveau de la plage du Prieuré dont ils étudient la biodiversité. Mais ces collégiens s’intéressent également aux activités humaines qui ont trait au milieu marin, à proximité de cette aire.

Mardi, ils ont donc pu monter à bord de la vedette de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) et découvrir son semi

-rigide. Le patron de la station, Hervé Jean, en a profité pour les sensibiliser aux missions des sauveteurs. Les enfants ont aussi pu rencontrer les agents du port de Dinard et visiter la capitainerie Alain-Colas.

Pour rappel, une aire marine éducative est un espace du littoral géré de façon participative par les élèves. La démarche consiste à mettre en avant des valeurs de développement durable tout en reconnectant les collégiens à la mer et au littoral. Pour mener à bien ce projet, un partenariat a été noué avec l’association Lunairienne . Escale Bretagne. Après en avoir réalisé l’état des lieux, les jeunes gens vont à présent s’efforcer de communiquer au sujet de leur aire et des enjeux environnementaux qui y sont liés. « Ils passeront ensuite le relais à une nouvelle classe de 6e, qui continuera la démarche », explique Vincent Hugonot, leur professeur.

 

 

Ouest France

   Lundi 4 avril 2022

 

Dinard. La SNSM embarque les apprentis marins

 

Samedi, une trentaine de stagiaires, en préparation marine militaire, ont bénéficié d’un exercice impressionnant en mer.

 

Des jeunes stagiaires de la préparation militaire marine ont participé, samedi,
à un exercice en mer avec la SNSM de Dinard, Saint-Malo et Saint-Briac. | SNSM DINARD

Samedi matin, une trentaine de jeunes gens, en stage à Dinard (Ille-et-Vilaine) dans le cadre de leur préparation marine militaire, a bénéficié d’un exercice auprès des sauveteurs en mer. La station SNSM de Saint-Malo et celle de Saint-Briac sont venues prêter main-forte aux sauveteurs dinardais pour permettre à tous les futurs marins d’embarquer.

L’objectif de cette sortie en mer consistait à faire découvrir la baie aux élèves tout en leur faisant visualiser de quelle manière on y navigue. Ils ont ainsi pu appréhender le domaine maritime et se familiariser avec les bouées cardinales, les balises, les phares et les chenaux.

La base de la sécurité de Granville a elle aussi prêté son concours à cette excursion pédagogique en déployant son Dragon 50 au nord de la Grande Conchée, en fin de matinée.

Les stagiaires ont alors assisté à un exercice d’hélitreuillage. La sortie a bénéficié d’une météo clémente.

 

 

Ouest France

   Lundi 28 mars 2022

 

Dinard. Week-end mouvementé pour la SNSM
avec deux interventions et deux exercices

 

Ce qui devait être un week-end rythmé par des exercices avec des clubs de kayak ou de plongée locaux s’est avéré plus mouvementé que prévu pour les sauveteurs en mer de Dinard…

.

Samedi 26 mars, la SNSM de Dinard et le club de kayak des Corsaires malouins ont réalisé un exercice conjoint.
Dans le même temps, les sauveteurs dinardais ont mené deux interventions bien réelles, cette fois. | OUEST-FRANCE

 

« Pendant une partie de l’année, la mer est très dangereuse ici car l’eau n’est alors même pas à 10 °C. À moins de porter une combinaison spéciale, on a une heure pour vous sauver, après, c’est fini. » Samedi 26 mars, l’exercice conjoint mené par les kayakistes des Corsaires malouins et la station SNSM de Dinard (Ille-et-Vilaine) a commencé par un rappel de Xavier Le Fur, l’un des médecins de la station, au sujet de l’hypothermie – à savoir le risque premier auquel sont confrontés les kayakistes qui tombent à l’eau.

 

Piqûres de rappel

Quelques conseils plus tard, les 18 kayakistes qui participaient à l’exercice ont mis leur embarcation à la mer, direction Harbour. Avec, au programme, un scénario visant à éprouver leur réactivité, la façon dont ils communiquent avec les secours et leur maîtrise des bons gestes à adopter. La mésaventure feinte de l’un d’eux entraînant logiquement l’intervention des sauveteurs dinardais.

« Cet exercice s’inscrit dans le prolongement des opérations de sécurité que nous faisons régulièrement, entre nous », pose Jean-Philippe Stien, moniteur du club de kayak. « C’est important pour nous aussi car on voit de plus en plus de kayaks dans la baie et cela nous permet de répéter les bonnes procédures, lui fait écho Hervé Jean, patron de la station. Tout comme le scénario organisé, dimanche, avec le club subaquatique de Dinard, ces sorties renforcent nos exercices hebdomadaires. »

Et samedi, l’exercice – qui s’est déroulé sans anicroche – s’est doublé de deux interventions, bien réelles, cette fois.

 

Deux vraies interventions

Tout d’abord, la vedette et le canot des sauveteurs dinardais ont été alertés par le Cross Corsen qu’un homme était tombé à la mer, de son catamaran, vers la Pointe du Décollé, à Saint-Lunaire. C’est son compagnon de bord qui a donné l’alerte. Tandis que les moyens de la SNSM se dirigeaient vers le catamaran, un autre bateau a signalé avoir récupéré la victime et se rapprocher lui aussi de l’embarcation. Le médecin des sauveteurs effectue alors un bilan médical de la victime qui ne présente pas de signes d’hypothermie. Le catamaran reprendra finalement sa route vers Saint-Lunaire, escorté par le canot des sauveteurs.

La vedette, elle, a poursuivi son bonhomme de chemin – un exercice était en cours, après tout ! Ses marins ont cependant croisé trois kayaks ne participant pas à l’exercice : une kayakiste avait chaviré. Les sauveteurs l’ont récupérée avant de raccompagner les trois kayaks jusqu’à la plage de Saint-Lunaire. Et de pouvoir poursuivre l’exercice.

Dimanche, la sortie annuelle auprès des plongeurs dinardais s’est avérée moins mouvementée. Son scénario ? Un sexagénaire dont le kayak a chaviré, récupéré en hypothermie sévère… Mieux vaut, vraiment, que ce type d’incident soit simulé. L’hypothermie sévère nécessite une prise en charge hospitalière rapide et un transport de la victime extrêmement précautionneux.

 

Ouest France

   Vendredi 4 mars 2022

SaintLunaire. Les sauveteurs en mer de Dinard
secourent un vacancier, piégé 
par la marée

 

La SNSM de Dinard est intervenue, en soirée, jeudi 3 mars, pour porter secours à un quadragénaire surpris par la marée, à SaintLunaire. Plus de peur que de mal.

« Tout va bien, pas besoin de prise en charge médicale, seules les chaussures de 
la victime sont mouillées. » Les choses auraient pu bien plus mal tourner et Hervé Jean, patron des sauveteurs en mer de Dinard ( Ille-et-Vilaine), le sait très bien.

Alors que des marées à fort coefficient poursuivront leur va
etvient, jusqu’à ce samedi, un vacancier s’est fait une belle frayeur, ce jeudi 3 mars, en début de soirée.

« Nous avons reçu un appel sur le portable opérationne
l de la station, vers 19 h 10, raconte Hervé Jean. Il s’agissait des parents d’un homme de 41 ans et qui venait de les prévenir par portable qu’il se trouvait entouré par la marée montante, à la
Pointe du Nick, à
Saint-Lunaire. » Les parents, eux, sont à Bordeaux (Gironde) leur fils est en vacances dans le secteur, selon Hervé Jean.

Pompiers et sauveteurs mobilisés

En pareil cas de figure, c’est le CROSS Corsen, centre régional opérationnel de recherche et de sauvetage, qui doit être alerté et déclencher les secours les plus proches. Sur les conseils du sauveteur dinardais, les parents de la victime composent donc le 196, numéro du CROSS Corsen et trois équipiers de la SNSM de Dinard prennent la mer.

« C’est la troisième sortie de notre nouveau semi-rigide, le Haumet,
depuis sa bénédiction, fin novembre, relate Hervé Jean. C’est un moyen très adapté pour ce type d’intervention. » Impossible, en effet, de s’approcher si près de la côte avec la
vedette.

Vers 19 h 30, les secours convergent dans la zone de recherches : pompiers et 
sauveteurs en mer conjuguent leurs efforts.

Une victime rapidement localisée

« Au bout de dix minutes, le SNS6003 [le semirigide de la SNSM, N.D.L.R.] localise la personne qui lance des appels, son portable n’ayant plus de batterie », décrit Hervé Jean.

Le quadragénaire embarque à bord du Haumet et son bilan médical s’avère satisfaisant. Après avoir rassuré les parents bordelais de la victime, les sauveteurs sont rentrés à bon port, vers 20 h 15.

Le « rescapé » a même été raccompagné ensuite, à SaintLunaire, en voiture, par un membre d’équipage de la SNSM. De cet épisode au dénouement heureux, Hervé Jean tire une série de conseils : bien faire attention aux horaires de marées, en premier lieu. Mais aussi se munir d’un moyen de communication pour donner l’alerte, « surtout ne pas
tenter de se mettre à l’eau »
et prévenir en priorité le CROSS Corsen ou les pompiers.

 

 

Télégramme de Brest
Télégramme de Brest

 

  Dimanche 9 janvier 2022

 

SNSM : un bilan 2021 soutenu

 

En 2021, « la station a connu une activité opérationnelle soutenue dès l’arrivée des bateaux de plaisance sur le littoral fin mars et une activité estivale soutenue malgré une météo capricieuse », constate Hervé Jean, président de la station dinardaise. En 2021, la SNSM Dinard a réalisé 72 sorties d’intervention, assisté 49 bateaux et deux kayaks, secouru 83 personnes dont seize d’un danger réel. « Nous avons fait moins d’interventions et passé moins de temps en mer mais pour davantage de navires assistés et de personnes secourues qu’en 2020 ». Les avaries de moteur, ruptures de mouillage et voies d’eau représentent les interventions les plus fréquentes. Rien qu’en juillet et août, ce sont 42 patrouilles, sept bateaux
assistés et 20 personnes secourues. Les sauveteurs enregistrent aussi 95 sorties d’exercices (66 de jour et 29 de nuit) et 137 heures en mer.

Pédagogie et recrutement

Présents sur le plan d’eau avec leurs patrouilles quotidiennes, les sauveteurs misent sur la pédagogie et la rapidité d’intervention. « Nous avons préféré faire preuve de sagesse en raison du contexte sanitaire en n’ouvrant pas notre abri de la cale de la Vallée, en juillet et août ». Pas de journée de la pêche ni stand sur le marché non plus, « afin de préserver chaque membre équi-
page et garder la station opérationnelle à 100 % » Deux événements ont marqué l’année de la station : la rénovation de l’abri de la cale de la Vallée, local historique des sauveteurs, et la bénédiction du nouveau semi-rigide Le Haumet. La station dinardaise compte 51 membres dont 37 membres opérationnels, qui assurent une vigilance 24 h/24. La SNSM encourage les personnes qui le souhaitent à venir gonfler ses rangs : « il faut juste habiter proche du port, avoir du temps libre, moins de 67 ans, et être motivé ! Les formations se font ensuite en interne »

 

 

 

Ouest France

   Dimanche 5 décembre 2021

Dinard. Le monde de la voile n’oublie pas les sauveteurs

 

Le comité départemental de voile d’Ille-et-Vilaine a remis un don de 300 € à la station SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) de Dinard, samedi 4 décembre 2021.

La station SNSM de Dinard a reçu un don de 300 € du comité départemental de voile d’Ille-et-Vilaine, dans le cadre des passeports voile délivrés aux stagiaires des écoles de voile du territoire. Photo : OUEST-FRANCE

Chaque année, les stagiaires des écoles bretonnes de voile obtiennent un passeport voile, titre compris dans leur formation et décrivant tant leurs expériences nautiques que leur progression et le niveau atteint.

Créé en 1996, par la ligue Bretagne de voile et la Fédération française de voile, ce passeport voit ses recettes partagées entre les différentes instances de la voile (la ligue régionale, le comité départemental et les clubs de voile), mais aussi avec la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer).

300 € à chaque station

Depuis peu, le comité départemental d’Ille-et-Vilaine reverse directement la part qui leur revient aux stations locales de Saint-Briac-sur-Mer, Saint-Malo, Cancale, Dinard ou encore Saint-Suliac. Cette fois, le nombre de passeports délivrés en 2020 permet de reverser 300 € à chaque station et 500 € au centre de formation des sauveteurs en mer, à Saint-Malo. En tout, ce sont 2 000 € que le comité départemental de voile remet ainsi au sauvetage bretillien.

À Dinard, Patrick Bernard, président du comité départemental de voile d’Ille-et-Vilaine, a remis ce don de 300 € à Hervé Jean, responsable de la station locale, samedi matin.

Ce lundi 6 décembre 2021, la SNSM de Dinard se verra, par ailleurs, remettre la belle somme de 2 000 € par le Rotary-club de Saint-Malo, dans le cadre d’une action menée, en 2020 toujours, au golf de Saint-Briac-sur-Mer. Des fonds dont les bénévoles ont besoin pour financer leur nouveau canot et son ber flottant.

 

 

Télégramme de Brest
Télégramme de Brest

 

  Dimanche 28 novembre 2021

 

Bénédiction ventée et arrosée pour le canot Le Haumet de la SNSM dinardaise

 

Les sauveteurs de la SNSM et officiels ont bravé la tempête, ce samedi à Dinard, à l’occasion de la bénédiction du canot Le Haumet qui vient rajeunir la flotte de la station.

Sale temps pour la bénédiction du nouveau bateau de sauvetage de la station SNSM de Dinard ce samedi. Le président, Hervé Jean, a d’ailleurs félicité l’auditoire venu en nombre d’« avoir bravé cette tempête, vous avez un tempérament de sauveteurs ! ». Les élus locaux, les jeunes de la préparation militaire marine de SaintMalo et les cadres de la SNSM étaient présents, mais les représentants des stations voisines sont restés à leurs postes, en raison des conditions météo exceptionnellement mauvaisesLa bénédiction du SNS 6003 le Haumet s’est déroulée dans les règles de l’art

 

 

Télégramme de Brest
Télégramme de Brest

 

  Vendredi 13 aout 2021

 

Dinard. la station SNSM se dote d’un nouveau semi-rigide

 

C’est un petit nouveau qui est venu rejoindre la flotte de la SNSM de Dinard. Il s’appelle Le Haumet, et c’est un Zeppelin de 115 chevaux.

Il y a dix ans, le semi-rigide SNS 632 Jean des Marins arrivait à la station SNSM de Dinard. Dix ans plus tard, le siège de la SNSM le remplace par une nouvelle embarcation Zeppelin de 6 m de long, équipée d’un moteur hors-bord de 115 chevaux.
« Ce bateau très performant est déjà bien apprécié par d’autres stations. Il est équipé de tout l’électronique indispensable », constate, satisfait, le président des sauveteurs dinardais, Hervé Jean.

En activité à partir de mi-septembre

Le financement est pris en charge à parts égales par le siège parisien, le conseil régional, le conseil départemental et la station. Le SNS 6-003 est déjà baptisé «Le Haumet», du nom d’un rocher situé devant Saint-Lunaire, nom choisi par la station et validé en haut lieu.

Arrivé il y a quelques jours à Dinard au chantier naval pour des finitions, son activité opérationnelle est prévue à partir de mi-septembre. Il reposera sur un nouveau ber flottant adapté à la nouvelle carène.

« Le semi-rigide vient en complément de la SNS 244 ou en moyen principal pour toutes interventions rapides proches du littoral, ou difficiles d’accès pour notre moyen lourd ».

La traditionnelle bénédiction est programmée en novembre ou décembre au port de plaisance de Dinard.

 

Ouest France

   Jeudi 15 juillet 2021

Dinard. Un voilier pris dans le câble du barrage

 

C’est l’éclusier du barrage de la Rance qui a donné l’alerte, mardi soir. Vingt minutes plus tard, les sauveteurs en mer prenaient les quatre passagers en charge, dans des conditions difficiles.

Un voilier long de 10,25 m, Arriba Arriba, venait de passer l’écluse, en quittant la Rance, afin de regagner son mouillage dans le port de Dinard. Privé de vent, le bateau n’a pas pu utiliser son moteur et s’est trouvé pris par le filin de protection du barrage, alors que les remous de turbinage étaient conséquents. Le Cross Corsen a mobilisé la station de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM), à 19 h 34 et à 19 h 53, la vedette Commandant Jacques Le Boulanger était sur zone, avec deux plongeurs et un médecin de bord.

« Nous avons pris en charge deux adultes ainsi que deux adolescents, relate Hervé Jean, patron de la station, nous avons ramené le bateau à son mouillage et débarqué nos passagers à terre. »

Des navigateurs sauvés d’un danger réel qui ont connu quelques frayeurs. Fin de mission à 22 h 30.

« Ne pas hésiter à appeler le 196, par téléphone fixe, ou portable, ou le canal 16 en VHF », rappelle Hervé Jean.

 

 

 

Ouest France

   Lundi 12 juillet 2021

Dinard. La SNSM intervient pour un bateau retourné

 

Lundi 12 juillet 2021, alors que la vedette Jacques Le Boulanger était en patrouille, le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) Corsen, basé à Plouarzel (Finistère), alertait la station SNSM de Dinard pour un bateau qui était retourné devant Port Riou. Rien de grave. Ce semi-rigide de 4,50 m de long s’était retourné, seul, à cause du vent et du courant. Et risquait de rompre ses amarres et de perturber le trafic maritime.

Avec deux plongeurs

Après avoir pris connaissance de la situation sur site, l’équipage de six hommes sous le commandement d’Hervé Jean, patron de la vedette, est revenu au port pour chercher le matériel nécessaire au renflouement et au retour à quai du bateau, à savoir des ballons faisant office de flotteurs.

Vers 18 h, la SNSM prenait en charge le semi-rigide qui avait été équipé pour son retour par deux plongeurs. À 19 h 30, l’embarcation était remise à son propriétaire au quai du Bec de la Vallée. Hervé Jean profite de cette intervention pour rappeler qu’en cas d’incidents de mer, il faut appeler le 196 et non le 112 ou la station locale. L’intervention a duré près de deux heures, par un vent soutenu et une mer formée.

 

Ouest France

   Jeudi 3 juin 2021

Dinard. Les sauveteurs en mer en formation continue

 

En attendant une saison qui s’annonce très active, sur l’eau, la station de sauvetage en mer passe par la case obligatoire de la formation continue.

Il a pourtant fallu jouer serré, samedi, lors de la une première séance de formation. « Nous avons été alertés, à 6 h 15, pour une suspicion de disparition en mer, à Saint-Lunaire, détaille Hervé Jean, patron de la station. Nous avons appareillé, à 6 h 33, pour participer aux recherches. »

Pendant ce temps, à l’abri du Bec de la Vallée, entièrement réhabilité, dix sauveteurs dinardais de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) étaient en formation continue secourisme. Une seconde session aura lieu samedi, pour treize marins et une troisième, samedi 12 juin, pour sept autres membres d’équipage. Ce qui représentera 80 % de l’effectif.

79 personnes secourues en 2020

« Chaque membre d’équipage de la station est titulaire du diplôme des premiers secours en équipe, PSE1 ou PSE2, rappelle Hervé Jean. Nous pouvons être confrontés, à tout moment, à gérer des problèmes corporels, blessures diverses et multiples, malaises, débuts de noyade, etc. »

L’an dernier, les sauveteurs en mer de la station de Dinard ont porté secours à 79 personnes dont dix sauvées d’un danger réel.

Le programme, assuré par le centre de formation et d’intervention de la SNSM de Rennes, est dirigé par Robert Lousteau, moniteur, également sauveteur à Saint-Suliac. Chacun doit savoir parfaitement utiliser les matériels : matelas à dépression, collier cervical, oxygène, défibrillateur, etc.

 

 

Ouest France

   Lundi 24 mai 2021

En perdition, quatre jeunes kayakistes sauvés par la SNSM au large de Dinard

 

Quatre jeunes kayakistes ont été sauvés d’un danger réel, dimanche soir 23 mai 2021, alors que le vent les entraînait vers le large à Dinard, malmenés par une mer formée. L’un des deux kayaks s’était dégonflé, les jeunes se trouvaient en hypothermie légère. Ils ont été ramenés sains et saufs par les sauveteurs en mer.

La vedette SNS 244 Commandant Jacques Le Boulanger est sortie, dimanche, à 18 h 40, sur appel du Cross Corsen, pour secourir un voilier de 11 m, vide d’occupants. Il était retenu par le câble de sécurité du barrage de la Rance, entre Dinard et Saint-Malo, après avoir rompu ses amarres

Le kayak dégonflé, deux adolescentes à l’eau

Nouvelle alerte, au moment d’intervenir, raconte Hervé Jean, patron de bord et de la station SNSM : « Le Cross nous signale deux kayaks doubles, en difficulté, au nord de l’île Harbour. » À près de 2 km de la côte. La vedette est armée de 6 membres d’équipage, dont un médecin et un plongeur. La mer est hachée et le vent, violent, avec de fortes rafales de sud ouest.

Onze minutes après la seconde alerte, la SNS 244 est sur zone. Dans le premier kayak, deux adolescents se retiennent à une bouée de casier. Ils ont, en remorque, le second kayak, en toile, dégonflé, avec deux adolescentes à moitié immergées dans l’eau.

En légère hypothermie

Les quatre naufragés, en légère hypothermie, sont montés à bord de la vedette et pris en charge par Xavier Le Fur, médecin. Un des rescapés manifeste son inquiétude d’avoir perdu de vue un troisième kayak, qui pourrait être au sud de Harbour. Le Cross est alerté. Finalement, il a réussi à rejoindre la côte, à Saint-Enogat où il a été pris en charge, par les pompiers.

À 19 h 10, la vedette SNS 244 débarque les kayakistes et leur matériel, à Saint-Enogat, avant de retourner au barrage, pour prendre le voilier en remorque et le ramener vers le port de Dinard.

Conditions difficiles en mer

Rude journée, pour les sauveteurs qui ont apprécié les remerciements des naufragés tirés d’un danger réel. « Ils nous ont offert un dessin accompagné d’un message émouvant, poursuit Hervé Jean, en racontant une anecdote prémonitoire. Alors que je circulais en voiture, j’ai aperçu ces jeunes qui descendaient vers la plage, avec leur matériel. Machinalement, je me suis dit que nous étions prêts. Tout en n’imaginant pas qu’ils auraient pris le risque d’aller aussi loin de la côte. Mais, le vent à fait le reste, qui les a poussés irrémédiablement vers le large. »

À noter que l’équipage des sauveteurs était en exercice, le matin, dans des conditions difficiles. « Nous étions loin de penser que nous aurions eu une application pratique, quelques heures plus tard, d’autant qu’il n’y avait personne sur l’eau. »

 

Télégramme de Brest
Télégramme de Brest

 

  Jeudi 7 janvier 2021

Dinard. Année mouvementée pour les sauveteurs en mer

 

En 2020, les sauveteurs de la station SNSM de Dinard sont effectués 81 interventions, soit plus de 80 heures en mer, et cela malgré en période de covid.

81 interventions et leur abri rénové : une année 2020 dense pour les sauveteurs dinardais.

Malgré la crise sanitaire, la station SNSM de Dinard n’a pas chômé en 2020, avec 81 sorties pour intervention (70 de jour et 11 de nuit), soit huit de plus qu’en 2019. Les sauveteurs ont passé 80 heures 54 minutes à la mer, assisté 47 bateaux (plus quatre par rapport à 2019), deux planches, secouru 79 personnes (moins 14) et sauvé 10 d’un danger réel (plus 3). Les sauveteurs ont été sollicités pour de nombreux remorquages suite à des avaries et des pannes de moteur. Août a été particulièrement actif avec 21 personnes secourues dont 5 nageurs en difficulté.

78 sorties d’exercices

En 2020, la SNSM enregistre aussi 78 sorties pour exercices, 17 pour dispersion de cendres et 11 autres sorties dont la cérémonie pour les marins disparus en mer, la sécurité pour le tournage des scènes maritimes du film « Goliath », ou encore des exercices en commun avec les pompiers de Dinard et l’entraînement annuel avec le fileyeur Penn Kaleth.

Pas de cas de covid parmi les 48 sauveteurs

Pendant le confinement du printemps, la SNSM n’était autorisée à sortir qu’en cas d’alerte. Les exercices étaient donc suspendus. L’activité à terre a été réduite en raison de l’annulation de nombreuses manifestations. « Heureusement, aucun des 48 membres de la station n’a été touché par le virus, constate le président Hervé Jean. Le point fort de cette année aura été la réfection intégrale de notre abri de la cale de la Vallée (toiture, sol, charpente intérieure, murs intérieurs, électricité), berceau du sauvetage en mer à Dinard et patrimoine dinardais, qui en avait grand besoin. Il reste à refaire la peinture de la porte au printemps ». Le coût des travaux, entièrement financés par la station s’élève à 35 000 €. Hervé Jean en appelle à la générosité de donateurs : « s’ils voulaient participer à ces frais, nous en serions ravis ».

 

Ouest France

   Jeudi 7 janvier 2021

Dinard. Année mouvementée pour les sauveteurs en mer

 

Sur le pont, plus qu’à l’accoutumée, les sauveteurs en mer de Dinard ont bouclé une année marquée par l’engagement, mais aussi le bémol d’un certain isolement.

Le bilan confirme une activité opérationnelle particulièrement soutenue pour les bénévoles de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM), à Dinard. Hervé Jean, patron de la station, ne parle pas de record, et pourtant, les chiffres sont impressionnants, pour cette année marquée par le Covid-19. « Nous avons secouru 79 personnes, et dix d’entre elles ont été sauvées d’un danger réel. » Sous l’autorité du Cross Corsen, les sauveteurs ont porté assistance à 47 bateaux et deux planches à voile. « Au cours de l’année passée, nous avons effectué 70 sorties de jour et onze de nuit », note Hervé Jean.

Des interventions diverses

Les interventions ont été diverses, et pas toujours simples. Depuis les bateaux en panne de moteur, perdus au large, en mauvaise passe près du barrage de la Rance, ou drossés sur les rochers, en passant par la recherche de nageurs en difficulté, chaque opération est différente. « Nous avons également participé à la recherche de disparus, en baie du Mont-Saint-Michel. Sans parler des fausses alertes. » Il y a également eu seize sorties, à caractère fortement symbolique, pour des dispersions de cendres en mer.

Privés de convivialité

L’activité en mer a donc été prenante, avec un bilan conséquent. L’actualité sanitaire a quand même assombri la vie collective. « À cause du confinement, regrette Hervé Jean, nous ne pouvions sortir en mer qu’en cas d’alerte. Nous avons dû annuler les sorties d’exercices. Et oublier toutes les rencontres avec le public, des cérémonies très appréciées. Notre activité à terre a été entièrement gelée par l’annulation de nombreuses manifestations traditionnelles. » Aucun des 48 membres de la station n’a heureusement été touché par le virus et chacun veille à ce que le principe de précaution continue d’être appliqué.

Un appel aux dons

Le point fort de cette année aura été la réfection intégrale de l’abri de la cale de la Vallée. « Le berceau du sauvetage en mer de Dinard en avait grand besoin, rappelle Hervé Jean. Ce patrimoine dinardais a retrouvé toute sa splendeur, grâce aux artisans locaux, qui ont œuvré avec un grand professionnalisme. » Les travaux (35 000 € ) ont été entièrement financés par la station. « Si de généreux donateurs voulaient prendre part à ces frais, nous en serions ravis. » Un appel aux mécènes… en rappelant que les dons sont déductibles des impôts, à hauteur de 66 %.

 

 

Ouest France

   Lundi 26 octobre2020

Baie de Saint-Malo.
Il alerte par erreur les sauveteurs en mer, qui patrouillent une heure en vain

 

Les sauveteurs en mer de Dinard aidés de l’hélicoptère e Granville ont tourné en mer pendant une heure, dimanche 25 octobre, en baie de Saint-Malo, alertés par un promeneur qui s’étonnait d’une lumière rouge au large de Dinard.

La SNS 244 Commandant-Jacques-le-Boulanger a patrouillé pendant 1 heure | OUEST-FRANCE

 

Branle-bas de combat pour les sauveteurs en mer de Dinard et l’hélicoptère de Granville, mobilisés à cause d’un éclair rouge au large, dimanche 25 octobre 2020, en baie de Saint-Malo.

Ils patrouillent en mer pendant une heure

À 15 h 30, un promeneur qui arpente le Sillon, alerte les secours, après avoir aperçu la lueur d’une fusée rouge, au large de Dinard. « À l’appel du Cross, nous avons immédiatement pris la mer, pour nous rendre sur la zone concernée, explique Hervé Jean, patron de la station de la Société nationale de sauvetage (SNSM) de Dinard. Durant une heure, nous avons patrouillé sur une mer formée, en compagnie de l’hélicoptère de la Sécurité civile, de Granville, lui aussi mobilisé pour les recherches. »

Illusion d’optique

Finalement, l’opération a été levée vers 16 h 30. Après un nouvel appel du témoin se rendant compte que la lueur aperçue était en fait provoquée par l’éclairage du soleil qui frappait la voile rouge d’un kitesurf.

Inquiétude également, lundi après-midi, pour un promeneur apercevant une vedette de la SNSM filant à grande vitesse, dans une mer forte, au large de Dinard. C’était tout simplement la vedette des sauveteurs en mer de Grandcamp (Calvados). L’embarcation était en mer, pour quatre heures d’essai, après une révision complète, au pôle de soutien de la flotte SNSM de Saint-Malo.

 

 

Ouest France

   Mardi 13 octobre2020

Dinard. Les sauveteurs en mer ont repris les formations

 

 Le confinement avait bloqué le cycle des formations. La machine a été relancée samedi, dans la foulée d’une application directe.

La reprise était attendue par les premiers équipages engagés dans la démarche. « Cette formation continue de secourisme ou remise à niveau est obligatoire pour chaque membre d’équipage », rappelle Hervé Jean, patron de la station de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM). Tout le monde était sur le pont, samedi, paré à la manœuvre, après l’intervention de sauvetage de vendredi.

Cette formation a une nouvelle fois été assurée par le Centre de formation et d’intervention de la SNSM de Rennes (CFI 35), avec la participation de trois moniteurs diplômés. Les premiers gestes ont été effectués à l’intérieur de l’abri du Bec de la Vallée, qui vient d’être refait à neuf, puis en extérieur, l’après-midi, avec des modifications techniques imposées par les restrictions sanitaires.

Le programme rigoureux a été passé à la loupe : bilan sur l’état d’une victime, alerte à donner, premiers gestes de secourisme à réaliser en équipe, massage cardiaque, utilisation du défibrillateur, oxygène, hypothermie, etc. « Cette formation continue est primordiale, insiste Hervé Jean. Nous pouvons être, à tout moment, confrontés à des situations à gérer en urgence, comme cela nous est arrivé vendredi, à la suite du naufrage au large de Cézembre (Ouest-France du samedi 10 octobre). » Deux autres sessions auront lieu, les samedis 17 et 24 octobre, pour les autres équipiers et les patrons.

 

 

Ouest France

   Samedi 10 octobre2020

Sauvetage de deux plaisanciers près de Cézembre

 

Leur bateau s’est retourné, dans une mer formée. Les deux plaisanciers ont été hospitalisés.

 

Vers 20 h, les deux hommes ont été embarqués sur la vedette des sauveteurs et ramenés Saint-Malo, où ils ont été pris en charge les pompiers, pour être dirigés vers le centre hospitalier.

 

Ouest France

   Vendredi 25 septembre 2020

L’abri des sauveteurs en mer, à Dinard,retrouve une seconde jeunesse

 

Quelques bénévoles qui ont participé au réaménagement de l’abri.

Coup de tocsin

Propriété de la Société nationale, l’abri du Bec de la Vallée, solidement construit, vivait son bonhomme de chemin. Des mesures d’urgence s’imposaient malgré tout, et Hervé Jean a sonné le tocsin. « Outre les fuites, le salpêtre s’installait durablement dans les murs, l’installation électrique était obsolète et le sol devenait poussière. » Un inventaire à la Prévert qui réclamait un remède à administrer d’urgence.

Il restait à trouver les fonds. « Finalement, sans aide, nous avons été conduits à nous débrouiller par nous-mêmes, poursuit Hervé Jean. Les bénévoles (dont un gendarme) ont décidé de se retrousser les manches. Des entreprises nous ont également donné un sérieux coup de main. » En particulier, la maison Jéhanne, pour la charpente et l’entreprise de maçonnerie d’Alban Crozet, qui est aussi patron de la station de sauvetage de Lancieux.

21 000 € à débourser

Combien ça coûte ? « Nous avons calculé une provision de 21 000 € pour régler les entreprises et l’achat de matériaux, répond Hervé Jean, qui va écorner la tirelire. C’est au détriment de l’achat de matériel embarqué. Mais, on ne peut pas faire autrement. » Peut-être que les inconditionnels de l’engagement des sauveteurs useront de leur générosité.

La station de sauvetage de Dinard date de 1878. Elle était rattachée à la Société centrale de sauvetage de naufragés (SCSN), avant de connaître les Hospitaliers sauveteurs bretons (HSB), puis la SNSM, en 1967, au moment de la fusion.

Le premier abri, en bois et minuscule, se trouvait aussi au Bec de la Vallée. Jusqu’à la proposition d’un ingénieur des Ponts et Chaussées, de dérocter (briser des rocs à l’explosif) la falaise, pour construire un abri, en dur. Il fut inauguré, en grande pompe, en 1884. « Il est sans doute le seul, en France, à ne pas être directement dirigé vers la descente à la mer », souligne Hervé Jean.

Une particularité qui, outre son architecture, aurait pu lui valoir une distinction. « Il n’a pourtant jamais été classé aux Monuments historiques. Mais il reste profondément attaché au patrimoine dinardais. »

Canots tout temps

Quatre canots tous temps occupaient cet abri, manœuvrés sur un chariot, à l’aide d’un treuil. Jusqu’à ce que les vedettes ne mouillent au port. Hervé Jean a embarqué à la SNSM en 1984, cent ans pile après la construction de l’abri. Un repère auquel il est très attaché, comme tous ses collègues. « Nous avons un PC opérationnel, sur le port. Mais, l’abri du Bec de la Vallée est la maison mère, où les 48 membres de la station aiment se retrouver. C’est aussi un lieu d’accueil pour le public, et une sorte de phare, pour les manifestations officielles. »

L’abri est aussi un petit musée. On y retrouve notamment le mât du Alfred Lahire, canot de 1916 ; des hélices endommagées lors d’interventions ; une doublement impressionnante gaffe attrape-noyés ; des plaques commémoratives ; une collection de documents, ou encore une combinaison de survie datant de la Seconde Guerre mondiale, utilisée à bord des sous-marins.

 

Télégramme de Brest
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  Mercredi 16 septembre2020

Le Rotary-club collecte 1 500 € au profit de la SNSM de Dinard

 

Le Rotary-club Saint-Malo – Dinard organisait le week-end dernier, une compétition de golf à Dinard. La coupe, créée il y a plus de 30 ans, a réuni cette année plus d’une centaine de joueurs. Cette opération est rendue possible grâce à la collaboration de Marie-Christine Paris qui rétrocède l’intégralité des droits de jeu au Rotary et à toute l’équipe du Dinard Golf Club qui assure l’organisation de la journée. Cette année, les gains destinés à la SNSM de Dinard, serviront à l’agencement en matériel pour le prochain semi-rigide qui devrait être livré début 2021.

L’an passé, les fonds avaient été versés à la SNSM de Saint-Malo pour financer un ponton flottant pour le semi-rigide des Sablons. L’année prochaine ce sera au tour de la SNSM de Saint-Briac.

 

 

Télégramme de Brest
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  Jeudi 7 septembre2020

Une saison dense pour les sauveteurs en mer de Dinard

 

Les sauveteurs de la SNSM de Dinard sont intervenus 36 fois en juillet et août 2020. (Photo SNSM)

Les sauveteurs de Dinard ont réalisé 36 interventions durant la saison estivale 2020, sans compter leurs patrouilles en mer.

La saison s’achève pour la station SNSM (Société nationale des sauveteurs en mer) de Dinard. Avec beaucoup de monde sur le plan d’eau en raison d’une météo favorable, « notre activité opérationnelle a été des plus soutenues en juillet et août avec 36 interventions, 22 navires assistés, 51 personnes secourues et trois sauvées d’un danger réel », constate Hervé Jean, président.

28 personnes secourues

Les sauveteurs ont réalisé 39 patrouilles à 17 h (68 h 56 en mer) « durant lesquelles nous avons secouru 28 personnes, ce qui montre l’importance de nos patrouilles estivales pour le Cross Corsen. Notre coordinateur dispose d’un moyen de sauvetage déjà en mer, en cas de besoin ».

Chaque dimanche, les équipages ont fait des exercices en mer « pour entretenir les bons gestes et maîtriser parfaitement les procédures de sauvetage ». À noter parmi les interventions, un navire coulé à son mouillage ou échoué à la côte, des nageurs en difficulté pointe du Moulinet, des pannes de moteurs, des échouages sur roches après des erreurs de navigation ou encore des inquiétudes pour plongeurs non rentrés. « Nous restons bien sûr en veille permanente, parés à répondre au moindre appel du Cross Corsen », assure Hervé Jean.

 

 

Télégramme de Brest
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  Jeudi 2 juillet 2020

Hervé Jean, le cuisinier-sauveteur de la SNSM part à la retraite

 

Ce vendredi 3 juillet, Hervé Jean quittera les fourneaux du Lycée hôtelier de Dinard, pour une retraite bien méritée. Toutefois, s’il va délaisser sa toque de cuisinier, il n’est pas encore prêt à enlever son ciré de sauveteur de la SNSM.

Hervé Jean lors de son dernier cours avec les élèves de 2nd professionnelle cuisine.

 

Pour les Dinardais, Hervé Jean est l’homme en orange, le président de la SNSM Dinard depuis 1998. Or dans sa vie professionnelle, il est plutôt vêtu de blanc, troquant l’uniforme des sauveteurs pour la veste de cuisinier. Il est en effet enseignant au Lycée hôtelier Yvon Bourges.

« J’étais élève ici de 1975 à 1978. J’en suis sorti avec un CAP cuisine et un bac technique hôtelier », souligne-t-il. Après ses études, il effectue son service militaire sur le porte-hélicoptères Jeanne d’Arc, au Carré OMS (officiers-mariniers supérieurs). Le cuistot navigue alors pendant un an.

Puis, c’est le retour à terre, dans le monde du travail : Grand Hôtel, de Dinard ; Les Thermes, à Saint-Malo, et Le Bristol, à Paris. En 1984, changement de cap. Rémi Denisot, son ancien professeur de cuisine, lui propose d’intégrer l’Éducation nationale. Hervé Jean enseigne alors à Dinard, Granville (50) et Louviers (27). La boucle se referme avec son retour sur la Côte d’Émeraude. Il est titularisé au Lycée hôtelier en 1990.

À Dinard, « On m’appelle l’Amiral. Je suis entré à la SNSM en même temps que dans l’Éducation nationale. Le professeur de cuisine Michel Jégat, qui était président de la station à l’époque, m’avait mis le pied à l’étrier. Et je lui ai succédé à la présidence de la station à son décès ».

Ce vendredi 3 juillet, l’heure de la retraite va sonner pour le cuisinier-sauveteur. « C’est une page qui se tourne mais je reviendrai régulièrement », assure-t-il.

Mer, famille, jardin

Et la suite ? 100 % SNSM ? « Ma femme pense que je serai plus souvent sur l’eau que sur terre. Mais, je n’ai pas besoin de donner plus de temps à la SNSM, ça marche très bien comme ça. Je serai présent comme avant, tant que je le pourrai physiquement », confie celui qui se voit bien profiter aussi de son bateau personnel, de ses petits-enfants et du jardin familial qu’il partage avec sa fille et son gendre à Saint-Lunaire.

 

Ouest France

   Lundi 22 mai 2020

 

Dinard. Ils écrivent une nouvelle au profit des sauveteurs en mer

 

Donner du positif

Le 12 mars, Noémie lance sa page Familles solidaires Dinard et sa région, « dans le but d’échanger des idées pour occuper les enfants, se soutenir… Donner du positif et une belle image de la région. »

Dès la première semaine, une cinquantaine de personnes s’abonnent à la page. Aujourd’hui, elle en fédère plus de 180, dont des référents comme la présidente de la ludothèque de Pleurtuit, une association de parents du Minihic et l’association Zou de Pleurtuit, organisatrice d’événements pour enfants.

Trois semaines plus tard, Noémie lance l’idée de réaliser un cadavre exquis : « Un auteur écrit un paragraphe, un autre prend le relais… Avec l’objectif d’écrire un roman ou une nouvelle. »

Quatre personnes adhèrent au projet de la communicante : une chercheuse, une assistante en ressources humaines, une journaliste et un banquier. « J’avais déjà participé à un atelier d’écriture avec l’association Palimpseste. Je me suis laissé tenter », confie Stéphanie.

« Besoin de m’évader »

« Dès que j’ai vu la proposition de Noémie j’ai sauté dessus, raconte Audrey. Entre le télétravail et l’école, j’avais besoin de m’évader. Le soir, j’attendais avec impatience la suite de l’histoire. Je m’éclatais ! »

Ce qui a attiré Brigitte, « c’est d’abord le groupe, le côté solidaire du projet. J’ai aussi été tentée par le fait de devoir imaginer. Et j’ai été surprise ! » Patrick est sans doute celui qui a été le plus fantasque dans son écriture, obligeant les autres à rebondir.

En cinq semaines, les coauteurs ont mené à bien leur projet. Noémie a fixé le calendrier d’écriture, géré la relecture et mis du liant dans les chapitres. Résultat, La mer avait la réponse, une nouvelle de 23 pages qui se résume ainsi : James, 11 ans, vit avec sa mère, son père, et ses deux demi-sœurs. Tous les étés, ils regagnent leur maison de vacances sur la Côte d’Emeraude. Un jour, James trouve un médaillon sur la plage. L’histoire de sa famille y est étroitement liée…

La nouvelle a été publiée le 11 juin sur le site www.bookelis.com/ Elle est disponible au prix de 3,49 €.

« L’intégralité des ventes sera reversée à la SNSM, parce que l’histoire parle de la mer, que cette association a besoin d’argent, et aussi en hommage aux bénévoles qui ont péri au large des Sables-d’Olonne », précisent les écrivaines. Qui n’excluent pas de réitérer cette bonne expérience pour écrire la suite de cette histoire. Ou le début d’une autre !

 

Télégramme de Brest
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  Jeudi 7 mai 2020

Sortie de nuit de la SNSM de Dinard pour une fausse alerte

 

Dans la nuit de mercredi à jeudi, la SNSM de Dinard et l’hélicoptère de la Marine Nationale ont été engagés pour rechercher une personne ayant formulé par écrit l’intention de mettre fin à ses jours. La zone de Solidor à Saint-Malo était ciblée mais les fortes marées ne laissaient pas la possibilité à la SNSM malouine de sortir. Le Cross Corsen a donc sollicité la station dinardaise pour les recherches en mer dans la baie devant Saint-Malo et Dinard. Finalement, fausse alerte : après deux heures de recherche, la personne a été retrouvée saine et sauve à proximité de son domicile.

 

 

Ouest France

   Vendredi 1er mai 2020

 

Un chalutier échoué au large de Dinard

 

Il était 7 h 20, hier, lorsque l’alerte a été donnée à la station de sauvetage de Dinard, par le Cross. « Nous avons pris la mer, un quart d’heure plus tard, avec le semi-rigide, pour évaluer la situation, résume Hervé Jean patron de la station de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM). Le chalutier, avec deux hommes à bord, était bloqué, pour un problème technique, sur le Petit Vidé, à marée descendante. » Heureusement, la mer était calme, mais la situation risquait de virer, à la renverse.

La vedette a donc pris le relais, pour engager une manœuvre de remorquage parfaitement calculée. « Nous avons mis en place une haussière de 200 m et, à marée montante, vers 8 h 35, nous avons tranquillement dégagé le chalutier, poursuit Hervé Jean. Aucune voie d’eau n’ayant été détectée, nous l’avons accompagné jusqu’à Saint-Malo, où il est revenu par ses propres moyens. »

La solidarité

Les sauveteurs ont rompu le confinement, pour une manœuvre décisive, appréciée par les pêcheurs. « Nous les avons remerciés de sortir, pour alimenter les magasins en poissons, en cette période difficile », ajoute Hervé Jean qui a même mis la cerise sur le gâteau. « En accord avec l’équipage, nous avons décidé de ne pas facturer cette intervention. » À leur tour, les marins ont pris le temps de remercier les sauveteurs, avant d’aller bien vite livrer leur pêche, en ce jour de 1er mai doublement particulier et placé sous le signe de la solidarité. L’intervention a été bouclée à 10 h 05.

 

Télégramme de Brest
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  Lundi 12 août 2019

Pardon de la mer. Un don de 509 € à la SNSM

 

La SNSM participe traditionnellement au pardon de la mer avec sa vedette et son semi-rigide pavoisés. Dimanche, la Compagnie Corsaire mettait à disposition gratuitement un de ses navires afin que le public puisse suivre la bénédiction en mer. En contrepartie, les personnes embarquées étaient encouragées à soutenir les sauveteurs en déposant un don dans une tirelire. À la fin du pardon, Chantal et Jean-Luc Griffon, directeurs de la compagnie, ont pu remettre 509,10 € à la SNSM, en présence du député Gilles Lurton, du maire et de Jacky Simon, président des Marins plaisanciers, organisateur du pardon. Cette action avait lieu pour la deuxième année. Les dons à la SNSM (déductibles à 66 %) peuvent être envoyés au 15, rue Saint-Alexandre, à Dinard.

 

Télégramme de Brest
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  Jeudi 1er août 2019

SNSM. Un mois de juillet assez calme

 

La SNSM dresse un bilan de mi-saison relativement calme, avec une fréquentation du plan d’eau plus chargée le week-end.

 

Les sauveteurs sont intervenus à dix reprises, ont assisté six navires et un scooter des mers et secouru seize personnes (quatre de ces assistances ont eu lieu dans le cadre de leurs patrouilles quotidiennes dans la baie, en fin d’après-midi, à partir de 17 h) : assistance sur un voilier en avarie de gouvernail avec deux personnes à bord, sur mer formée, assistance pour panne moteur, fausse alerte pour nageur disparu, un scooter des mers en difficulté dans le secteur de Cézembre, avec trois personnes à bord… Leurs patrouilles représentent 30 heures et 20 minutes en mer. Elles sont complétées par des exercices dominicaux à 16 h. Cette présence sur l’eau « diminue nos temps d’appareillage de douze-quinze minutes à quelques secondes en cas de sollicitation du
Cross Corsen », rappelle Hervé Jean, président de la station dinardaise.

La SNSM a assuré en juillet 22 patrouilles pour plus de 30 heures passées en mer.

« L’une des zones les plus dangereuses »

Une organisation planifiée permet à la station de ne jamais se trouver en défaut d’intervention : les 37 personnes opérationnelles se relaient de 8 h à 20 h, pour les équipages diurnes, et de 20 h à 8 h le lendemain matin, pour les nocturnes. « Nous travaillons en parfaite complémentarité avec nos amis de la station de Saint-Malo, le Cross possédant ainsi deux stations pour l’une des zones les plus dangereuses et fréquentées ». À terre, l’abri est ouvert au public les mercredis et samedis : un moyen de rencontrer le public, de présenter ses actions et de récupérer « des fonds supplémentaires ». Les sauveteurs ont également assuré la sécurité côté mer pour le pardon de la mer de Saint-Lunaire et le feu d’artifice de Dinard.

Rappel des conseils de base

Hervé Jean rappelle les conseils de base avant de prendre la mer : « En cas de souci en mer, prévenir le Cross Corsen en composant le 196 avec son portable ou un fixe. Se soucier de la météo, ne pas embarquer en surnombre, partir avec tout le matériel de sécurité à bord, vérifier le niveau de carburant et s’assurer que le moteur est en bon état de marche ; partir avec des vêtements chauds même s’il fait beau ainsi qu’avec de l’eau, apporter avec soi un moyen de communication (VHF), prévenir du lieu de destination et d’une heure approximative d’arrivée, respecter les limitations de vitesse (cinq noeuds dans la bande des 300 mètres et trois dans les ports) ».

 

Télégramme de Brest
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  Samedi 19 juillet 2019

Bretons de Rueil-Malmaison. 500 euros pour la SNSM

 

L’Amicale des Bretons et des amoureux de la Bretagne de Rueil-Malmaison, avec ses 400 membres, confirme son soutien aux sauveteurs en mer Dinardais. Pour la troisième année, elle a remis, par l’intermédiaire de sa présidente Anita Hauet, originaire des Côtes-d’Armor, un chèque de 500 euros à la station. « Tout a commencé il y a trois ans, alors que nous faisions, comme chaque année, un voyage en Bretagne. Nous étions à la pointe du Raz, la mer et la météo étaient très mauvaises, d’où l’idée de soutenir financièrement la SNSM. Comme j’ai un pied-à-terre à Dinard, nous nous sommes tournés vers la station de Dinard », évoque Anita Hauet, accompagnée de ses petites-filles, Madeleine et Nina.

« Les Bretons ont du coeur »

« Les Bretons ont du coeur, c’est reconnu, la preuve ! C’est une aide appréciable, qui représente environ la moitié du coût de l’équipement d’un sauveteur (coût d’un paquetage complet : 1 200 euros) », précise Hervé Jean, président de la SNSM Dinardaise. Tous les petits coups de pouce sont bienvenus pour la station ; les principaux frais sont générés par l’entretien des bateaux, le carburant et le renouvellement du matériel de bord.

 

Télégramme de Brest
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  Samedi 6 juillet 2019

SNSM. La station parée pour la saison

La station SNSM de Dinard et ses 48 membres dont 37 membres opérationnels – cinq patrons, deux nageurs de bord, sept plongeurs, un mécanicien, deux médecins et un moniteur de secourisme – sont prêts pour la saison. « Nos délais d’appareillage suite à l’alerte du Cross Corsen sont de douze à quinze minutes, nous sommes tous formés au secourisme avec une révision annuelle obligatoire avec le Centre de Formation et d’intervention de la SNSM de Rennes », explique Hervé Jean, président.

Animations

Afin d’être plus rapidement opérationnels sur zone, la station reprend ses patrouilles quotidiennes à 17 h (16 h le dimanche) puisque par expérience, c’est la période de la journée où il y a le plus souvent des incidents. Comme chaque année, la SNSM assurera côté mer la sécurité des feux d’artifice, du pardon de la mer. Elle sera aussi présente à terre pour la journée de la pêche en août au profit des orphelins des marins péris en mer et à l’accueil des estivants sur le marché les 12 et 21 juillet et les 10 et 22 août en compagnie du groupe vocal Vents et Marées. Le président rappelle les conseils de sécurité en ce début de saison : sortir en mer lorsque les conditions sont favorables (contacter pour cela le sémaphore le plus proche), ne pas hésiter à porter le gilet de sauvetage automatique, vérifier le niveau de carburant avant de partir, prévoir de l’eau, des vêtements chauds, un moyen de communication (VHF ou portable), le matériel de sécurité obligatoire à bord (savoir où il est et comment s’en servir), ne pas partir en surcharge et prévenir ses proches du lieu de destination et de l’heure de retour approximative. En cas de soucis, contacter le Cross Corsen au 196 à partir d’un portable ou sur le canal 16 de la VHF.

 

 

Télégramme de Brest
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  Lundi 1er juillet 2019

SNSM. Les sauveteurs rencontrent le public

Les sauveteurs ont rencontré le public samedi pour le Mille SNSM.

 

Les sauveteurs ont rencontré le public samedi.

Ils étaient positionnés sur deux sites : leur abri historique du Bec-de-la-Vallée et l’estacade du port. Les sauveteurs ont accueilli le public samedi, toute la journée, à l’occasion du « Mille », action nationale de collecte de dons.

Une nouveauté a été mise en avant lors de ce rendez-vous : la possibilité de faire des dons en ligne en direct par tablette interposée. Le collecteur de dons dématérialisé sera accessible cet été, lors des journées d’ouverture au Bec-de-la-Vallée. Samedi, les sauveteurs ont montré leur savoir-faire : stand de prévention avec les moyens pyrotechniques, percutage de radeaux de survie, exercices de sauvetage par les nageurs de bord et visite de la vedette avant qu’elle ne parte en intervention.

Ça recrute

La SNSM recrute en permanence. « Les gens intéressés par le bénévolat et notre action peuvent rejoindre l’équipe des sauveteurs embarqués », informe Hervé Jean, président de la station
Dinardaise. Plusieurs conditions : être âgé de moins de 66 ans, habiter dans un rayon de quinze minutes maximum de la vedette, avoir du temps libre (quelques jours par mois), « le planning
d’astreinte est fait au mois en fonction de la disponibilité des sauveteurs et reste souple ». Il faut aussi être apte médicalement et avoir ou passer le niveau de secourisme PSE1 ou PSE2.

« J’ai une superbe équipe »

Chaque nouveau sauveteur reçoit gratuitement son paquetage ensuite la formation se fait « sur le terrain lors des sorties d’exercices en interne ». Aucune adhésion n’est demandée. Ce
fonctionnement permet à Hervé Jean d’avoir toujours une équipe d’astreinte de cinq personnes avec très peu ou pas de turnover et un esprit de saine camaraderie. « J’ai une superbe équipe », se
réjouit le président.

Contact

Hervé Jean au tél. 06 82 45 68 85 – herve.jean843@orange.fr

 

Ouest France

   Jeudi 27 juin 2019

 

Dinard. Les sauveteurs en mer seront sur le pont, samedi

Samedi, ce sera la Journée nationale des sauveteurs en mer. La station dinardaise accueillera le public et proposera des animations, à la cale du Bec-de-la-Vallée et sur l’estacade du port de plaisance.

Hervé Jean, patron de la station locale SNSM, annonce la couleur. « Tous les sauveteurs sont volontaires, pour animer cette journée nationale, Mille SNSM, labellisée Grande cause nationale, qui fait appel à la générosité du grand public. »

L’un des rendez-vous aura lieu, à l’abri du Bec-de-la-Vallée, de 11 h à 18 h. Avec vente objets SNSM, exposition de maquettes, distribution de prospectus, ou encore projection de vidéo, en boucle

L’autre point de rencontre sera sur l’estacade du port de plaisance. De 13 h 30 à 18 h, il y aura une exposition de matériels de sauvetage. Phase active, à 14 h 30, avec des démonstrations de percussions de radeaux de survie, feux à mains, gilets de sauvetage automatique et sauvetage avec nageur de bord.

Samedi 29, à partir de 11 h, cale du Bec-de-la-Vallée, et 13 h 30, au port de plaisance.

 

Ouest France

   Samedi 18 mai 2019

 

Dinard. Les collégiens allemands rencontrent les sauveteurs

 

 

C’est une longue tradition. Mercredi, 20 élèves du collège d’Arnstein sont venus rencontrer les sauveteurs en mer de Dinard. Arnstein, ville d’Allemagne, située au nord de la Bavière, est jumelée avec Cancale.

Sabine Rausch, professeure de français, et Klaus May, professeur de mathématiques, ont retrouvé Nelly Tourillon, professeure d’allemand, au collège Saint-Joseph de Cancale.

« Durant une semaine, nous sillonnons la région. Outre le longe côte, la traversée de la baie, la visite de l’aquarium et de la Bisquine, la rencontre avec les sauveteurs en mer de Dinard était à notre programme. »

Une visite qu’a dirigée Hervé Jean, patron de la station. « Nous expliquons le fonctionnement et la présentation de notre matériel, avant de monter à bord de la vedette amarrée à quai. »

 

Télégramme de Brest
Télégramme de Brest

  Mardi 13 mai 2019

SNSM. Revoir les bons gestes avant la saison

 

Pour être au top, les sauveteurs en mer révisent chaque année les gestes de premiers secours en équipe.

La saison approche : révision obligatoire pour les sauveteurs en mer. La SNSM nationale impose en effet à chaque membre d’équipage embarqué de posséder le PSE1 ou PSE2 (premiers secours en équipe) et de participer chaque année à une formation continue (dite « recyclage »). Trois week-ends sont donc planifiés les samedis 11, 18 et 24 mai par le chef de la station Hervé Jean en partenariat avec le Centre de formation et d’intervention de la SNSM basé à Rennes et qui dispose d’une antenne à Saint-Malo.

Massage cardiaque, hémorragies et défibrillateur

La première session s’est déroulée ce samedi 11 mai dans l’abri de la cale de la Vallée. Treize sauveteurs ont révisé le massage cardiaque, les hémorragies, l’utilisation du défibrillateur, de l’oxygène… « Cette formation est très importante, car elle permet à chacun de se perfectionner et de revoir les bons gestes en cas de problème corporel sur une personne assistée en mer. Cela peut nous arriver à tout moment, pour toute intervention déclenchée par le Cross Corsen (canal 16 en VHF ou 196 par téléphone) », rappelle Hervé Jean.

 

 

 
Ouest France

   Mardi 7 mai 2019

 

La Mal’O Chansons a chanté pour les sauveteurs en mer

 

Pour une première virée en terres dinardaises, le chœur malouin de La Mal’O Chansons a eu un gros coup de cœur, pour les sauveteurs en mer.

Un solide répertoire varié avec des chants contemporains et traditionnels, des chants de marins et des chants du monde.

Double plaisir, puisque l’ensemble avait décidé d’offrir le produit de la soirée au profit de l’équipage dinardais de la Société nationale des sauveteurs en mer (SNSM).

Hervé Jean, patron de la station locale, a rappelé l’engagement permanent des bénévoles au service de la sécurité en mer. Avec autant de témoignages qui situent l’importance d’une mission incontournable.

« Ce concert est un témoignage de solidarité. La générosité de chacun nous permettra d’entretenir et d’améliorer le matériel d’intervention. »

 

Ouest France

   Samedi 8 septembre 2018

 

La SNSM a secouru 66 personnes

 

« Les patrouilles sont devenues aussi indispensables qu’efficaces, souligne Hervé Jean, patron de la station locale SNSM (Société nationale de sauvetage en mer). Cet été, nous avons effectué 40 patrouilles. Au cours de ces sorties, nous avons été déroutés, à treize reprises, par le Cross Corsen, à la suite d’appels d’urgence lancés par des navigateurs. Cette tradition dinardaise est désormais incontournable, à des heures de grande fréquentation, car elle permet des sauvetages beaucoup plus rapides, qu’en suivant les procédures habituelles. »

Les sauveteurs ont ainsi assisté dix-neuf bateaux et porté secours à 66 personnes. Un bilan conséquent, reconnaît Hervé Jean. « La mobilisation des équipages, qui acceptent une planification mensuelle rigoureuse, permet d’assurer ces patrouilles, au cours desquelles nous abordons la prévention, en rappelant parfois les règles de sécurité, aux navigateurs. »

Les sauveteurs ont réalisé d’autres actions, plus traditionnelles : pardons de la mer de Saint-Lunaire et de Dinard, sécurité du plan d’eau lors des deux feux d’artifice, participation au dispositif de sécurité de Cézembre – Dinard à la nage. Sans oublier les exercices avec les marins-pêcheurs, les participations aux cérémonies officielles et animations diverses, notamment sur le marché, avec Vents et marées et la Journée de la pêche.

« Notre activité devrait baisser dans les jours qui viennent, précise Hervé Jean. Mais, nous restons en veille permanente et suivrons nos exercices réguliers, afin d’entretenir le matériel et maintenir le niveau opérationnel des équipages. »

On retrouvera bien sûr la SNS 244 Commandant Jacques Le Boulanger, au coeur du dispositif de la Route du Rhum. « Il y aura la retransmission du départ, sur grand écran, dans notre abri du Bec-de-la-Vallée. » À la moindre alerte, contacter le Cross Corsen, tél. 196.

 

 

 .
Ouest France

   Vendredi 13 juillet 2018

 

Les Bretons de Paris aident les sauveteurs en mer

 

Anita Hauet est venue encourager les sauveteurs en mer, ici au côté d’Hervé Jean.

 

Les sauveteurs en mer ont des supporters, dans la région parisienne, qui tiennent à les aider dans leur engagement.

Présidente de l’amicale des Bretons de Rueil-Malmaison, depuis dix-huit ans, Anita Hauet a son coeur accroché à Dinard. Mercredi, elle est venue rencontrer les sauveteurs en mer de Dinard, pour leur remettre un chèque de 500 €.

« Originaire de Trégrom (Côtes-d’Armor), ville où a été tourné le film La bataille du rail, j’ai suivi mon mari, en déplacement, à Paris. Mais, nous avons une résidence à Dinard, et l’amicale a tout de suite donné son accord, pour cette aide, comme nous l’avons fait, l’an dernier, pour cette station et celle d’Audierne. »

Anita Hauet a rejoint, en 1986, l’amicale, créée en 1946, qu’elle préside depuis 2000. « Nous regroupons actuellement 400 membres très actifs, issus de tous les départements bretons. »

Hervé Jean, patron de la station SNSM (Société nationale de sauvetage en mer), apprécie. « Cette somme représente une aide conséquente, pour le bon maintien opérationnel de nos deux unités de sauvetage. Nous remercions les Bretons de Rueil-Malmaison pour leur solidarité. »

 

 

Télégramme de Brest
Télégramme de Brest

  Mardi 10 juillet 2018

SNSM. Un dimanche chargé

 

Ce premier dimanche des vacances d’été aura été bien chargé pour la SNSM de Dinard. Après sa participation au pardon de la mer de Saint-Malo de 11 h à 12 h 45, les sauveteurs ont reçu un premier appel du Cross Corsen à 14 h 30, pour un bateau avec quatre personnes à son bord. L’embarcation était en panne de moteur dans le secteur du phare du Grand-Jardin, au large de Cézembre. « Douze minutes après, nous avons appareillé, à 14 h 50, nous avons pris l’embarcation en remorque et l’avons ramenée à Saint-Cast, son port d’attache », raconte Hervé Jean, président de la station dinardaise.

Fausse alerte…

À 19 h 30, deuxième alerte « pour une inquiétude au sujet d’un paddle-board non rentré. Beaucoup de moyens ont été engagés sur zone : des plaisanciers, les pompiers, la SNSM de Saint-Malo et de Dinard, l’hélicoptère de la gendarmerie de Rennes et la police à terre ». Toute la zone de la pointe de la Varde, à la Roche-Pelée, Cézembre, le barrage et les îlots de la baie ont été explorés. La monitrice de voile de 28 ans, partie avec son chien sur un SUP (stand-up paddle) gonflable, avait été récupérée sur l’eau dans l’après-midi par une personne de connaissance, en catamaran. C’était finalement une fausse alerte…

 

Ouest France 

 Vendredi 27 juin 2018

 

Les sauveteurs en mer chantent avec Vents et marées

 

La Journée nationale des sauveteurs en mer a été animée, samedi, avec les visiteurs et en musique. Les douze coups de midi ont donné le signal de départ d’une petite balade en mer. Les bateaux de sauvetage de Dinard et de Saint-Malo étaient accompagnés d’une petite armada d’embarcations. Le retour à terre a été l’occasion de partager un casse-croûte.

L’après-midi, les sauveteurs ont procédé à différentes démonstrations, à l’attention des visiteurs et autres promeneurs qui n’ont pas caché leur intérêt, pour cette campagne de sensibilisation. « Nous avons distribué des flyers, afin que chacun s’imprègne davantage des précautions à prendre avant de prendre la mer, ou même lorsque l’on va tout simplement se promener au bas de l’eau », explique Hervé Jean, patron de la station SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) de Dinard.

L’ensemble Vents et marées est venu prêter son concours en interprétant des chants de marins. Depuis longtemps, le groupe est très engagé pour défendre la cause des sauveteurs en mer.

« Nous ne sommes que des bénévoles, poursuit Hervé Jean. Même si nous accomplissons une mission de service public. »

Les sauveteurs (7 000 bénévoles, dont 4 400 embarqués et 1 400 nageurs sauveteurs) secourent plus de 10 000 personnes en mer, et en soignent 23 000 sur les plages chaque année.

 

Ouest France

   

Samedi 9 mars 2018

 

Lionel Junguené, chevalier du Mérite maritime

 

Les gens d’iciBosco aux gros bras, mais au coeur grand comme ça, Lionel Junguené, que l’on appelle aussi La jungle, est un véritable livre d’aventures. Il ne l’a pas encore écrit et, pourtant, ce n’est pas la matière qui manque. Samedi matin, à l’abri du Bec de la Vallée, Hervé Jean, patron de la station locale de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM), a presque manqué de souffle, pour énumérer une vie qui est tout, sauf ordinaire.Soutien de familleNé à Saint-Malo, en 1957, second d’une famille de cinq enfants, Lionel entre à l’école des mousses de Paimpol, en 1970. Trois ans plus tard, le voilà mousse à la pêche hauturière. Le grand large l’appelle. Alors un an après, il embarque sur les pétroliers, échappe de peu au naufrage, à bord du Port Anna, à la suite d’une voie d’eau et d’un feu de machine. Nouvel avatar, à bord du Port au Prince, puis sur le Talbot Castel, à la suite de l’explosion de la chaudière. Jamais deux sans trois ! Même pas le temps de faire le service militaire. « J’ai été très vite soutien de famille, à la suite du décès de mon père. »En 1977, il choisit les barges, en mer du Nord. Et le voilà enfin à la Cie Bourbon Offshore Surf, pour une longue carrière, qu’il termine en 2012. Au menu, mise en place des plateformes de forage et des unités flottantes, le long des côtes d’Afrique de l’Ouest. Du modèle géant ! Avec une anecdote qui a failli virer au drame. « En 1998, lors de la mise en place du Rig Sedco 700, au Congo, ma jambe a été happée par la chaîne. J’ai été traîné sur le pont, sur une longueur de 40 m, avant d’être libéré miraculeusement. J’avais perdu connaissance. Souffrant de cinq fractures, j’ai attendu trois jours, avant d’être évacué par hélico. »Naufrage du PrestigeRetour à bord, après convalescence, sur d’autres unités. Notamment l’Aillette, bâtiment de soutien, avec une lettre de félicitations du vice-amiral d’escadre, en 2003, pour avoir fait preuve d’une disponibilité et d’une endurance exceptionnelles, lors du naufrage du pétrolier « Prestige ». Il terminera sa carrière, à Brest, à bord de l’Argonaute, affrété par la Marine nationale, pour des missions d’antipollution et de sauvetage.À peine le temps de poser sac à terre, Lionel ne résiste pas à l’appel de la mer. « Tu nous as rejoints, en 2013, et tu as mis tes nombreuses compétences, au service du sauvetage en mer de Dinard », apprécie Hervé Jean, avec beaucoup d’émotion, dans la voix. « Quand on ne voit pas Lionel, on l’entend. Sous cette apparence de dockers, se cachent en toi sensibilité et gentillesse qui sont ton côté attachant. Lionel, tu mérites largement cette médaille, reconnaissance du monde maritime. » 
Ouest France

   

Mardi 30 janvier 2018

 

L’affiche des Yachting days vendue au profit de la SNSM

 

 

Acquéreur de l’affiche publicitaire Yachting days Dinard 2017, Pascal Négaret a remis un chèque de 270 € à la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer.), lundi 29 janvier.

Mise aux enchères gracieusement par la galerie Candide Camera, lors du dîner de clôture des Dinard Yachting days, l’affiche signée de Sébastien Courbier a été âprement disputée.

Pascal Négaret, l’heureux bénéficiaire s’est déclaré enchanté de transmettre son chèque à la SNSM qui a eu l’occasion de le dépanner alors qu’il était en difficulté en mer.

 

Ouest France

   

Mardi 9 janvier 2018

 

Le ministre salue les bénévoles de la SNSM

 

Il y avait foule samedi matin, à l’abri du Bec de la Vallée. Les sauveteurs en mer y présentaient leurs voeux, avec des invités surprise.

La marée haute offrait un bien joli spectacle. Le coup de chaud était au coeur de l’abri où Hervé Jean, président de la station locale SNSM (Société nationale de sauvetage en mer), présentait ses voeux à la cantonade. Aux bénévoles, bien sûr, mais aussi aux élus du canton, ainsi qu’aux représentants de la gendarmerie, de la police et autres personnalités institutionnelles.

Jean-Claude Mahé, maire, a apprécié la convivialité de l’abri : « Un lieu sacré, dans le port, avec sa grande porte emblématique. »

Les participants ont été surpris de voir arriver Nicolas Hulot, ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire. « Je suis venu en voisin. » Avec des paroles d’encouragement. « Vous représentez la France silencieuse de l’engagement, du bénévolat. Bravo à vous tous. »

Des propos repris par son épouse, Florence, la marraine de la SNS 244, Commandant Jacques Le Boulanger.

 

Télégramme de Brest
Télégramme de Brest

   

Lundi 8 janvier 2018

SNSM. Des voeux et l’hommage d’un ministre

 

Samedi, les sauveteurs de la SNSM ont offert leurs voeux, lors d’une cérémonie suivie notamment par un certain Nicolas Hulot. Un ministre venu « en voisin » mais qui a toutefois souhaité rendre hommage aux sauveteurs. 

Samedi, la présence de Nicolas Hulot, venu discrètement aux voeux de la SNSM, « non pas en tant que ministre, mais en tant que voisin » et usager, a créé un peu d’émoi au sein de la station dinardaise.

Hulot : « Vous faites honneur à la France »


Habitué des cérémonies dans l’abri des sauveteurs, il y accompagnait son épouse, Florence, marraine de la station. Il a profité de ce moment festif pour « saluer cette France invisible et silencieuse (que la SNSM représente), cette France de l’engagement, du bénévolat qui fait simplement les choses ». « Ce que vous faites fait honneur à la France », a conclu le ministre. « J’adore venir ici, c’est un lieu sacré dans un port, a confié de son côté le maire, Jean-Claude Mahé. Voir ici les vestes orange rassure tout le monde. » Les sauveteurs ont « accosté pour 365 jours d’escales », a souri Hervé Jean, président, qui a fait le bilan de l’année écoulée et lancé 2018 avec l’objectif de continuer sur le même mode, « dans une super-ambiance », et sans rien changer « puisque ça marche bien ». Petit appel du pied à la Ville, il espère voir enfin voir se réaliser le dragage du port.

Quatre personnes sauvées d’un réel danger


La station dinardaise compte 38 membres opérationnels, dont un blessé qui s’est fait arracher le tendon d’Achille en mettant la vedette à l’eau pour le bain du 31 décembre, quatre patrons et huit plongeurs. Par rapport à 2016, 2017 compte deux interventions de moins mais 11 h 24 de plus passées en mer, soit 53 interventions (43 de jour et 10 de nuit) pour 53 h 50. Les sauveteurs ont assisté 29 navires, secouru 56 personnes (dont un kayakiste), sauvé quatre personnes d’un danger réel. Une personne est malheureusement décédée. En haute saison, la vedette patrouille quasi quotidiennement afin d’assister les personnes le plus rapidement possible (17 patrouilles en juillet et 20 en août), ce qui représente au total 62 h 48 sur l’eau.

Investie localement


La SNSM participe activement aux animations locales (pardon de la mer, sécurité des feux d’artifice, raid Cézembre-Dinard à la nage, Festival du film britannique, Téléthon, dernier bain de l’année…) et a effectué seize sorties pour dispersion de cendres dans l’année. Comme de coutume, le président a remercié chaleureusement les membres d’équipages et leurs épouses qui restent à terre.

 

Ouest France

   

Vendredi 5 janvier 2018

Fausse alerte pour l’hélicoptère et les sauveteurs, mercredi

 

Mercredi matin, les sauveteurs en mer ont pris le large, appuyés par le Dragon 50, de Granville. Deux sorties sur fond de fausses alertes.

C’était d’abord « à 9 h 30 », explique Hervé Jean, patron de la station SNSM (Société nationale de sauvetage en mer). Un témoin a signalé un chalutier en difficulté, devant la plage de Longchamp, alors que la mer était très formée. « Nous étions sur zone, à 10 h, de même que l’hélicoptère de la Sécurité civile. Nous sommes entrés en contact avec le Cobbe, chalutier d’Erquy (Côtes-d’Armor), dont le patron nous a dit que tout allait bien à bord. »

Le Cross Corsen a de nouveau mis en alerte l’équipe du Commandant Jacques Le Boulanger, à 10 h 20. Des témoins avaient cru voir un corps flotter, au large du Sillon, à Saint-Malo.

Nouvelle manoeuvre d’urgence, en compagnie de l’hélicoptère. « Finalement, c’était un brise-lames que la tempête avait probablement dû arracher, devant le Sillon. »

Les sorties ont pris des allures d’exercice, dans des conditions difficiles. Les sauveteurs ont mis en évidence leur capacité d’intervention rapide. « Quel que soit le temps, il faut être prêt »,conclut Hervé Jean.

 

Télégramme de Brest
Télégramme de Brest

   

Vendredi 5 janvier 2018

SNSM. Deux sorties hier matin

 

La SNSM commence l’année sur les chapeaux de roue. C’est sur une mer bien formée que la vedette Jacques Le Boulanger, patronnée par Hervé Jean, président de la station, et assistée de l’hélicoptère Dragon 50 de Granville, est sortie en intervention hier matin, sur appel du Cross Corsen. Première alerte à 9 h 32, par un témoin à terre pour suspicion de navire de pêche en difficulté au large de la plage de Longchamp. Arrivés sur zone, les sauveteurs constatent que le chalutier Cobbe d’Erquy était en réalité en action de pêche et qu’aucun problème n’était à signaler à son bord… Ils sont invités à rentrer au port à 10 h 18.

Un corps flottant à la surface de l’eau

Deux minutes plus tard, direction le Sillon à Saint-Malo. Un corps flottant à la surface a été signalé par des témoins depuis la terre. Arrivé le premier sur zone, le Dragon 50 identifie un tronc brise-lames, sans doute arraché du sable par la tempête. « Après complément de renseignements du Cross, liberté de manoeuvre est donnée à Dragon et nous-mêmes qui sommes de retour au ponton à 10 h 55. C’était heureusement deux fausses alertes », constate Hervé Jean, patron de service.

 

Ouest France

   

Jeudi 4 septembre 2017

Trente-huit personnes secourues cet été

 

La saison s’achève pour les sauveteurs de mer. À leur actif, de nombreuses sorties, parfois déterminantes et même dramatiques.

« Les patrouilles régulières de fin d’après-midi ont permis des interventions rapides, remarque Hervé Jean, patron de la station locale SNSM (Société nationale de sauvetage en mer). Nous avons choisi cette plage de sortie, car les horaires correspondent avec une activité plus soutenue, en mer. Cela permet souvent d’être rapidement sur zone et opérationnels. Nous avons ainsi pu éviter quelques pépins, à la suite d’incidents mécaniques. »

Dans le même temps, les équipages ont suivi des exercices dominicaux, afin d’entretenir le matérielet de répéter les bons gestes de secours. « Nous nous avons également participé aux Pardons de la mer, à Saint-Lunaire et à Dinard. Nous avons aussi assuré la sécurité nautique du plan d’eau, lors des deux feux d’artifice et du raid Cézembre – Dinard à la nage. »

À terre, on a retrouvé les sauveteurs lors des cérémonies patriotiques, ou autour des stands SNSM, à la rencontre du public, avec le groupe vocal Vents et marées.

Le drame de l’été

Un temps fort a, toutefois, marqué cette saison. C’était vendredi 4 août. Deux plaisanciers sont tombés à la mer, lors d’une partie de pêche, près des Tintiaux. « L’un d’entre eux, souffrant d’hypothermie a pu être sauvé et évacué par hélicoptère. Nous avons, malheureusement, retrouvé et pris en charge le second, noyé. »

La station a ainsi secouru 38 personnes et porté assistance à douze bateaux, en juillet et août.

Elle reste en veille permanente, prête à prendre la mer, au moindre appel du Cross Corsen. « Nous poursuivons, bien sûr, nos exercices. Nous serons présents au forum des associations, samedi 9 septembre, au Cosec. Nous participerons également au Téléthon, en décembre. »

 

Ouest France

   

Jeudi 3 août 2017

 

Les sauveteurs en mer sont chaque jour sur le pont

 

Le mois qui vient de s’écouler a été relativement calme pour eux, mais ils ne relâchent pas leur attention pour autant. Leur travail de secours tient aussi dans la prévention.

Vingt-quatre personnes ont été secourues, durant le mois de juillet, par les sauveteurs en mer, qui incitent à la prudence.

La station locale de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) intervient essentiellement sur appel du Cross Corsen. Néanmoins, les bénévoles sont en alerte permanente et une équipe est prête à prendre la mer, à n’importe quelle heure.

« Au cours du mois qui vient de s’écouler, nous avons effectué 17 patrouilles, en fin d’après-midi. Cela nous a permis d’intervenir en direct, sur des accidents rencontrés lors de ces exercices préventifs », explique Hervé Jean, patron de la station locale.

Période calme

Si l’on ajoute les alertes lancées par le Cross Corsen, les sauveteurs en mer ont secouru 24 personnes et assisté quatre navires. Une période relativement calme, par rapport à d’autres années.

« Le temps maussade n’a pas favorisé les sorties en mer et le plan d’eau n’a pas connu une affluence particulière. » Il convient bien entendu de ne pas relâcher son attention. Et, en cas de pépin, ne pas hésiter à alerter le Cross Corsen, par VHF, sur le canal 16, ou par téléphone, au 196.

« Surtout, bien veiller au port de la brassière à déclenchement automatique. Se munir du matériel de sécurité, prendre connaissance de la météo et prévenir son entourage des heures éventuelles de rentrée. »

Les excès de vitesse

L’attention des navigateurs est aussi demandée en ce qui concerne le respect de la vitesse dans la bande des 300 m, que ce soit le long de la côte, ou autour des îles, îlots et autres bancs de sable. Les excès pouvant être préjudiciables aux pêcheurs et nageurs, dans ces espaces. Les contrôles sont fréquents et les contrevenants s’exposent à la suppression du permis.

Les sauveteurs en mer sont également présents pour différentes manifestations, pardons de la mer, feux d’artifice (sécurité), raids en mer. « Nous participons également aux manifestations patriotiques et tenons un stand ponctuel, sur le marché, avec nos amis de Vents et marées. »

 

 

Ouest France

   

Jeudi 6 juillet 2017

 

Les sauveteurs en mer montent en puissance

Plaisanciers et baigneurs vont déferler sur la Côte d’Émeraude dans quelques heures. Les sauveteurs en mer répondront donc présent, en adaptant les équipages aux besoins.

« Les équipages sont parés à prendre la mer, à la moindre alerte du Cross Corsen. Ils ont suivi, tout au long de l’année, des entraînements de jour comme de nuit, à bord de la vedette SNS 244 Commandant Jacques-Le-Boulanger, ou du semi-rigide SNS 632 Jean des marins, afin d’entretenir et d’améliorer les bons gestes synchronisés », explique Hervé Jean, le patron de la station locale SNSM (Société nationale de sauvetage en mer).

Cette formation continue au secourisme est, en effet, obligatoire pour chaque membre embarqué. « Dès samedi 8 juillet, nous reprendrons nos patrouilles quotidiennes, en nous mettant encore plus rapidement disponibles pour le Cross Corsen en cas d’alerte. »

La station de Dinard compte 49 membres, dont 38 opérationnels. L’équipe, ce sont aussi quatre patrons, huit plongeurs, deux nageurs de bord, un mécanicien, un moniteur de secourisme et deux médecins. Tous les équipages sont planifiés mensuellement.

Conseils

Les témoins d’un incident en mer sont invités à alerter le Cross Corsen, par VHF canal 16, ou en appelant le 196. À noter que la station de Dinard travaille en étroite collaboration avec celles de Saint-Malo, Saint-Briac, Lancieux et Cancale.

Quelques conseils : avant d’embarquer, s’assurer de la présence à bord du matériel de sécurité obligatoire ; du plein de carburant… Il faut, également, consulter la météo, et prévenir son entourage du lieu de destination et de l’heure de retour.

 

 

Télégramme de Brest
Télégramme de Brest

   

Mercredi 5 juillet 2017

 

SNSM : Les conseils pour la saison

 

La SNSM intensifie ses patrouilles pour la saison.

Tous les équipages de la SNSM sont parés à la moindre alerte du Cross Corsen en ce début de saison. « Ils ont pu suivre toute l’année les entraînements journaliers diurnes ou nocturnes en mer avec la SNS 244 Commandant Jacques Le Boulanger ou le semi-rigide SNS 632 Jean des marins afin d’entretenir et améliorer les bons gestes et faire tourner le matériel », indique Hervé Jean, président de la station dinardaise. Tous ont revu les gestes de secourisme grâce à la formation continue annuelle et obligatoire pour les 38 membres embarqués.

Règles de sécurité

Samedi prochain, la station reprendra ses patrouilles journalières à 17 h en semaine et le dimanche dès 16 h, ce qui positionne la vedette en cas d’alerte du Cross. Tous les équipages sont planifiés mensuellement pour chaque jour, et la nuit trois équipages nocturnes se relaient du lundi au lundi. Parmi eux, quatre patrons, huit plongeurs, deux nageurs de bord, un mécanicien, un moniteur de secourisme et deux médecins. « Tous les témoins en mer comme à terre d’un incident maritime doivent appeler le Cross Corsen par VHF canal 16 ou par téléphone au 196. Après analyse, ce dernier fera sortir le moyen adéquat : la station de Saint-Malo, Saint-Briac, Lancieux ou Cancale. » Quelques conseils en ce début de saison : « S’assurer que tout le matériel de sécurité obligatoire en fonction de son embarcation est présent et en bon état, s’assurer du plein de carburant, de la bonne météo (appeler le sémaphore de Saint-Cast par exemple), prévenir du lieu de destination avec horaire de retour, prévoir une brassière par personne avec un moyen lumineux pour détection nocturne (obligatoire), ne pas partir en surnombre, prévoir des vêtements chauds et de l’eau ainsi qu’un moyen de communication (VHF ou portable) et en cas de souci alerter le Cross Corsen. » On retrouvera bien sûr les sauveteurs sur leurs stands d’été : au marché de Dinard (13 et 22 juillet et 10 août) avec le groupe vocal Vents et Marées, à Saint-Lunaire (6 août), pointe du Décollé lors du concours de pêche de l’APPSL et sur la digue de la plage de l’Écluse (le 2 août) lors des Dinard yachting days.

 

Télégramme de Brest
Télégramme de Brest

   

Lundi 29 mai 2017

 

SNSM : Pas moins de trois sorties samedi matin

 

Beau temps et belle mer, les plaisanciers étaient nombreux sur le plan d’eau ce week-end, et la SNSM n’a pas chômé. « Nous avons enchaîné trois interventions samedi matin, ce qui arrive très rarement », constate le président de la station, Hervé Jean. Le patron d’astreinte de la SNS 244 Damien Madeline-Crozet et son équipe ont été sollicités à trois reprises par le Cross Corsen.

Crédit Yann LEMOINE, photographe à la station

De 8 h 57 à 13 h 15

À 8 h 57, première intervention pour un voilier de huit mètres en panne moteur avec trois personnes à bord. La panne s’était déclarée la veille au soir et le manque de vent et le courant mettent en difficulté le voilier qui fait route vers Dinard. Le skipper finit par demander le concours de la SNSM. Le bateau se trouve au large de la pointe de la Varde. Il est remorqué puis mis en sécurité avec ses occupants au port des Bas-Sablons, un peu avant 11 h. Au moment de la manoeuvre d’accostage, le Cross Corsen sollicite les sauveteurs pour une petite vedette prise dans le courant et retenue par le câble de protection de la zone interdite du barrage. L’incident est signalé par l’éclusier. « À 11 h, la 244 est sur zone et dégage l’embarcation de sa fâcheuse posture. La une rupture de mouillage est confirmée. Le navire sera remorqué jusqu’au port des Bas-Sablons à 11 h 20, et le propriétaire est prévenu par le Cross », précise Hervé Jean. À 11 h 35, troisième demande de concours pour un pêche-promenade en avarie de batterie aux Vieux-Bancs. La 244 se rend aussitôt sur zone, remorque le bateau aux Bas-Sablons où il est mis en sécurité à 13 h 15.

 

Ouest France

   

Lundi 22 mai 2017

Une initiation internationale au sauvetage en mer

 

Comme cela se passe tous les deux ans, depuis bien longtemps déjà, les sauveteurs en mer ont jonglé avec leurs notions d’allemand.

Jeudi, 26 élèves des classes de 4e et de 3e ont débarqué à la cale du Bec de la Vallée, accueillis par Hervé Jean, le patron de la station locale de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM), bien épaulé par de nombreux membres d’équipage.

À la tête des invités du jour, Nelly Tourillon, professeure au collège Saint-Joseph de Cancale. « Nous profitons d’un échange scolaire franco-allemand pour venir rencontrer les sauveteurs en mer. »

Voici presque trente ans que le collège Saint-Joseph entretient des relations privilégiées avec Arnstein (Bavière), ville jumelée à Cancale.

 

Télégramme de Brest
Télégramme de Brest

   

Jeudi 11 mai 2017

SNSM. Un voilier bloqué dans les roches suite à une rupture de mouillage

Mardi, la SNSM a récupéré un voilier dont le mouillage a lâché.

Mardi à 8 h 08 très exactement, un appel du Cross Corsen envoie les sauveteurs récupérer un voilier de 6 mètres en dérive par un vent d’est bien établi. Il a été signalé par un témoin et se trouve près de la côte vers la grande plage de Saint-Lunaire. Lorsque la SNS 244 arrive sur la zone, le voilier vide est déjà dans les roches, il est impossible d’intervenir. La chaîne pend à son étrave et personne ne se trouve à bord, ce qui confirme une rupture de mouillage. La vedette rentre au port. En fin d’après-midi, la SNS 244 reprend la mer à la demande du propriétaire et de l’assurance, pour sortir le voilier de là où il se trouve, voilier qui n’a pas de voie d’eau. Deux plongeurs embarqués passent la remorque par une bonne houle d’est. L’embarcation est dégagée rapidement des rochers et ainsi remorquée vers le port des Bas-Sablons où elle sera grutée à 19 h 30, et mise au sec.

Ouest France

   

Mardi 9 mai 2017

Les sauveteurs en mer se forment au secourisme

 

Les sauveteurs en mer ont entamé une première journée de formation continue secourisme, qui sera suivie de deux autres rencontres.

L’ouverture des cours pratiques a eu lieu samedi, à l’abri du Bec de la vallée, avant de se poursuivre à bord de la vedette Commandant Jacques Le Boulanger.

« Ce recyclage est obligatoirepour tous les membres d’équipage embarqués », rappelle Hervé Jean, patron de la station locale de sauvetage. Les deux prochaines sessions auront lieu les samedis 13 et 20 mai.

Robert Lustau, moniteur, a abordé les différents rappels de base : massage cardiaque (sur nourrisson, adolescent et adulte), utilisation du défibrillateur semi-automatique, de l’oxygène… Des manoeuvres réalisées sur mannequins.

Des exercices à bord de la vedette ont ensuite été effectués. Chacun répétant les bons gestes et les bons réflexes.

Pour la station dinardaise, cette formation continue est programmée à cette période de l’année, en prévision de la saison estivale.

 

Télégramme de Brest
Télégramme de Brest

   

Mardi 3 mai 2017

SNSM. Trois interventions en deux jours

 

Premières sorties en mer de la saison pour la plupart des plaisanciers, premiers frissons aussi sur le plan d’eau. La SNSM a été sollicitée à trois reprises vendredi et samedi. Alerte vendredi, à 13 h, pour une vedette de 6,50 m, en panne moteur devant Le Grand-Bé. Pas de stress, la personne à bord avait mouillé son ancre et la SNS Jacques-Le Boulanger, patronnée par Didier Deschamps, a remorqué sans encombre le bateau au port de Dinard. À 17 h, nouvelle alerte du Cross Corsen pour une vedette de 13,50 m, venant de Guernesey et qui a talonné sur une roche du plateau de la Rance, à l’entrée de Saint-Malo. Lorsque le patron Jean-Yves Chesnel et son équipage sont arrivés sur le site, un plongeur de la station a dressé le diagnostic : deux hélices hors-service et une légère voie d’eau. La vedette a été prise en remorque et mise en sécurité au port des Bas-Sablons où les pompes du bateau ont suffi à étaler la voie d’eau en attendant la réparation.

Un catamaran chavire pointe du Décollé

Samedi, à 17 h 20, les sauveteurs ont à nouveau été sollicités : un catamaran de sport a chaviré, pointe du Décollé, et ses deux équipiers étaient à l’eau. À l’arrivée de la SNSM (patron Didier Deschamps), les deux personnes avaient été récupérées par un bateau de plongée présent sur zone et le catamaran abîmé a été remorqué vers la plage de Saint-Lunaire, par un pneumatique.

 

Ouest France

   

Mardi 3 mai 2017

Les sauveteurs en mer ont été très sollicités

 

L’imposante vedette, en provenance de Guernesey, a été remorquée jusqu’à Saint-Malo.

Pas de repos pour les bénévoles de la station locale SNSM (Société nationale de sauvetage en mer), prompts à prendre le large à la moindre alerte.

Les deux patrons de service, Didier Deschamps et Jean-Yves Chesnel, se sont partagé les tâches avec un équipage bien rodé.

Première alerte, vendredi 28 avril, à 13 h. Branle-bas de combat pour porter secours à une vedette de 6,50 m, en panne de moteur devant le Grand Bé. Manoeuvre d’amarrage réussie pour remorquer le bateau jusqu’au port de Dinard.

L’affaire a été plus délicate à 17 h. Une vedette de 13,50 m, arrivant de Guernesey, a talonné les cailloux du plateau de la Rance, au large de Saint-Malo.

Les deux hélices étaient hors-service et l’eau a commencé à entrer par un trou dans la coque. « La pompe de bord étant suffisante pour étaler, nous avons pris cette vedette en remorque. Nous l’avons mise en sécurité au port de Saint-Malo », détaille Jean-Yves Chesnel.

Nouvelle alerte samedi, à 17 h 20. Un catamaran de sport avait chaviré au large de la pointe du Décollé, à Saint-Lunaire. « Les deux équipiers ont été pris en charge par un bateau qui se trouvait à proximité. Le catamaran, abîmé, a été remorqué jusqu’à la plage de Saint-Lunaire », explique Didier Deschamps.

 

Ouest France

   

Lundi 3 avril 2017

Deux navigateurs secourus par les sauveteurs en mer

 

Les exercices dominicaux ont du bon ! C’est ainsi que dimanche matin, les sauveteurs en mer ont porté assistance à deux plaisanciers dont l’un souffrait d’un malaise cardiaque.

L’embarcation a été remorquée par la vedette SNSM.

Deux amis, habitant la région, ont mis leur vedette à l’eau, samedi, à Dinard. Dimanche matin, ils ont pris la mer, pour faire des essais de moteur. Mais, la sortie s’est terminée par une panne mécanique sur une mer houleuse. « Nous avons capté un message de détresse, vers 11 h, alors que nous étions en exercice près de Cézembre », raconte Hervé Jean, patron de la station de sauvetage de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer).

L’embarcation, longue de 4,90 m, avait mouillé son ancre près du phare du Grand Jardin, et il n’a fallu que quelques instants aux sauveteurs pour se rendre sur zone.

« Nous avons,bien entendu, signalé notre présence au Cross Corsen qui pilotait l’opération », poursuit Hervé Jean. L’embarcation, sur laquelle avait pris place un sauveteur, a été prise en remorque par la vedette SNS 244 Commandant-Jacques Le Boulanger, en abandonnant la ligne de mouillage sur place.

Au cours du remorquage, l’un des plaisanciers, cinquantenaire, a été pris d’un malaise cardiaque provoqué par le stress lié à l’incident. Mais son état, bien surveillé par les sauveteurs, a été jugé apte à supporter le voyage.

A 11 h 20, il a été débarqué au port de Saint-Malo, où il a été pris en charge par les pompiers et transporté au centre hospitalier pour examens. Son équipier est resté à bord de la vedette, qui a été remorquée jusqu’au ponton du port de Dinard.

Lucien Delahaye

Télégramme de Brest

Télégramme de Brest

Samedi 18 mars 2017

Dinard. Portés disparus, deux plongeurs retrouvés sains et saufs

 

Ce samedi 18 mars, la station dinardaise de la SNSM, les pompiers de Saint-Malo et l’hélicoptère de la sécurité civile Dragon 50 ont été déclenchés à 12 h 17, par le Cross Corsen, car un couple de plongeurs bouteille, un homme et son épouse, tout deux âgés de 56 ans, avait disparu dans le secteur de La Grande-Conchée.

À 12 h 46, le Dragon a localisé les deux plongeurs disparus à La Petite-Conchée, en surface et en dérive, à cause du courant. Ils étaient à plus de 500 m du navire de plongée resté au mouillage à La Grande-Conchée. Lorsque le canot des pompiers les a récupérés, l’homme était en bonne santé et la femme en légère hypothermie. Ils ont ensuite été transférés sur la vedette SNS 244, patronnée par Hervé Jean, président de la station.

« Les deux plongeurs ont bien appliqué la procédure : plongée à deux, en cas d’égarement au fond, rester groupés, remonter en surface groupés et, pris par le courant, se laisser dériver ensemble avec le stab gonflé (bouée plongeur) pour attendre les secours », a constaté Hervé Jean.

 

Ouest France

   

Lundi 23 janvier 2017

La mission incontournable des sauveteurs en mer

 

La soirée des voeux des sauveteurs en mer a ouvert le grand livre d’histoires (dimanche Ouest-France). Elle a aussi permis de mettre en évidence le rôle capital des bénévoles de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer).Hervé Jean, patron de la station, a annoncé une année qui sera marquée par des anniversaires, mais aussi par les travaux entrepris à la cale du Bec de la Vallée.Les sauveteurs s’adapteront à la situation, pour assurer la sécurité en mer. « L’année dernière, nous avons effectué 55 sorties sur appel du Cross Corsen, dont onze de nuit », a rappelé Hervé Jean. Il y a, également, eu 54 sorties d’exercice, dont 38 de nuit.Au total, 63 personnes ont été secourues. Six d’entre elles ont été sauvées d’un danger réel. Dans le même temps, trente bateaux ont été assistés.Les sauveteurs ont aussi participé à différentes animations ou à des missions d’assistance et de sécurité. Sans oublier onze sorties pour des dispersions de cendres en mer.

Télégramme de Brest

Télégramme de Brest

Lundi 23 janvier 2017

SNSM. Les voeux de la station

 

 Hervé Jean, président de la SNSM-Dinard, a présenté les voeux de la station vendredi soir, au local du Bec de la Vallée, en présence d’élus de Dinard, Saint-Lunaire et Pleurtuit, de représentants des autorités civiles et militaires, des affaires maritimes de Saint-Malo, des stations SNSM locales, des présidents d’associations locales, de donateurs et amis. Le président a salué l’aide financière des communes de Dinard, Pleurtuit, La Richardais et Saint-Lunaire, « avec un coup de projecteur aux services techniques de la ville de Dinard, toujours à notre écoute ». En 2017, la SNSM fêtera un demi-siècle d’existence. Créée en 1967, elle est le résultat de la fusion de la Société centrale de sauvetage des naufragés et des hospitaliers sauveteurs bretons afin de
mutualiser les moyens financiers et logistiques.

En 1878…

La station de Dinard – Saint-Énogat, elle, date de 1878. L’abri initial bâti en bois entre l’abri actuel et le local du club de plongée fut abandonné car le matériel se détériorait trop rapidement en raison de l’humidité.
En 1883, fut construit l’abri actuel après déroctage de la falaise pour gagner en profondeur. Actuellement, la station dinardaise compte 45 membres, dont 33
opérationnels inscrits sur la liste d’équipage : parmi eux, trois patrons, deux médecins, un mécanicien, sept plongeurs et un moniteur de secourisme. En 2016, la SNSM de Dinard a réalisé 55 sorties (44 de jour et onze de nuit) pour 42 h 26 d’intervention. En juillet et août, la vedette a fait au total 41 patrouilles, assisté douze navires, secouru 44 personnes dont trois sauvées d’un danger réel. À terre, on a retrouvé les sauveteurs sur le marché de Dinard l’été, à la journée de la pêche, auprès de l’APPSL à Saint-Lunaire, aux cérémonies patriotiques dinardaises ou encore à la Sainte-Barbe des pompiers.

« Une grande famille »

« La SNSM est une grande famille avec des joies et des douleurs », a indiqué Hervé Jean. Deux hommages particuliers ont été rendus : l’un à Didier Chazal, équipier et photographe professionnel, décédé le 19 janvier 2016, et Jean-François Gouédart, patron suppléant et mécanicien, décédé le 28 mai 2016. À noter que l’annuaire des marées station 2017 est disponible au bureau du port à partir de 2 €.

Ouest France

     Mercredi 9 novembre 2016

Avec le gros temps, deux voiliers rompent leurs amarres à Dinard

Le premier coup de vent de l’automne a obligé les sauveteurs en mer à sortir, pour récupérer deux voiliers en difficulté. Personne ne se trouvait à bord.

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Le jour commençait tout juste à se lever, ce mercredi, lorsque la station locale SNSM de Dinard (Société nationale de sauvetage en mer) a été mise en alerte, par le Cross Corsen, à la suite d’un appel de l’équipage du Flageorine, fileyeur de Jean-Yves Bourcier.

Un voilier de plus de 10 m avait rompu ses amarres, dans le port de Dinard. Le vent et le courant l’ont drossé sur les rochers, à la pointe de la Vicomté.

Les sauveteurs, dirigés par Jean-Yves Chesnel, patron de bord, ont passé une remorque. Il a quand même fallu attendre le retour de la marée, avant de le tirer et le ramener au port.

Barrage

À peine la manœuvre terminée, nouvel appel du Cross Corsen. La vigie du barrage de la Rance signalait, en effet, la présence d’un voilier de 7 m, en zone interdite, entre le filet de protection et le barrage.

En fait, le bateau avait également rompu ses amarres, et le vent de nord-ouest l’avait propulsé par-dessus le câble. Il se trouvait en difficulté évidente, près de la zone des Fours-à-Chaux, côté Saint-Malo.

Les sauveteurs ont eu une marge de manœuvre réduite, entre 10 h et 11 h, pour agir, en parfait accord avec les techniciens de l’usine.

« Nous avons emprunté un accès sécurisé, avant de prendre le voilier en remorque et de le ramener au port », explique Jean-Yves Chesnel, patron de bord.

 

Ouest France

     Dimanche 6 novembre 2016

Un pêcheur secouru par les sauveteurs en mer de Dinard

ll était en train de relever un casier lorsqu’un bout s’est pris dans l’hélice de son semi-rigide. Il se trouvait près du Petit Bé.

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Le semi-rigide a été remorqué jusqu’au port de Saint-Malo

Après un exercice matinal de sauvetage en mer ce dimanche, axé sur la plongée, les sauveteurs en mer de Dinard ont poursuivi la journée avec deux interventions, dans des conditions difficiles.

Première sortie, à 13 h 20, sur ordre du Cross Corsen, à la suite de l’alerte donnée par un témoin ayant perdu de vue un plongeur près de la pointe du Décollé à Saint-Lunaire.

« Nous avons appareillé très vite. Mais à 13 h 30, le Cross Corsen a annulé l’opération. Le plongeur avait rejoint la côte par ses propres moyens, » raconte Hervé Jean, patron de bord de la SNS 244, Commandant Jacques-Le-Boulanger.

Mer forte

Nouvelle alerte, lancée à 17 h, par le Cross Corsen, à la suite de l’appel d’un plaisancier ayant aperçu, près du Petit Bé, un semi-rigide avec une personne à bord talonner les rochers.

L’équipage au grand complet a pris la mer à 17 h 06. La mer était formée et les conditions de navigation étaient difficiles.

Sur zone, il a fallu faire vite car l’embarcation, malmenée par les vagues, prenait l’eau. « Décision a été prise de mettre un plongeur à l’eau, afin d’assurer une remorque. » 

L’embarcation a été remorquée vers le port de Saint-Malo où elle a été mise en sécurité. Son propriétaire, un plaisancier de Saint-Malo, a expliqué la cause de l’accident.

ll relevait un casier lorsqu’un bout s’est pris dans l’hélice. Privé de son moteur, le bateau a, alors, été drossé sur les rochers.

L’intervention rapide des sauveteurs en mer a certainement évité un drame, dans une mer forte. Elle s’est terminée à 18 h 25.

Yves-Marie ROBIN

 

 Ouest France

 

     Jeudi 10 octobre 2016

La médaille du Mérite maritime pour Hervé Jean

Trente-deux ans au service du sauvetage en mer. Des dizaines de personnes sauvées…
Voici une récompense largement méritée pour le patron de la station locale SNSM.

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Les gens d’ici

L’abri du Bec de la vallée était trop petit, samedi matin, pour accueillir tous les amis de la station locale SNSM (Société nationale de sauvetage en mer). Il aurait presque fallu un grand écran pour suivre la cérémonie depuis la cale.

Sur le pont, il y avait une foule de personnalités, civiles et militaires, entourant un récipiendaire qui avait bien du mal à cacher son émotion. Et tout autour, une noria d’amis vivant, quasiment au quotidien, la belle solidarité des gens de mer.

Un bilan remarquable

Philippe Cerighelli, président de la section départementale du Mérite maritime, a évoqué une longue carrière au service des autres. S’arrêtant, également, sur le bilan exemplaire de la station SNSM.

« De 2005 à 2014, il y a eu 282 interventions, 172 navires assistés et 428 personnes secourues, dont 26 sauvées d’un danger réel. » Remerciant Hervé Jean et Patrick Le Rouillé qui, des deux côtés de la Rance, assurent « une sécurité sans faille ». Avec un tonnerre d’applaudissements au moment de la remise de la médaille.

Marie-Odile Pitre, adjointe au maire de Dinard, a rendu hommage à l’engagement des bénévoles. Tout comme Gilles Lurton, député, qui a remis, à Hervé Jean, une médaille frappée à l’Assemblée nationale.

Il restait à partager un cocktail concocté et servi par Kevin, Perle et Pierre, trois étudiants du lycée hôtelier, qui ont tenu à s’investir bénévolement avec deux professeurs.

La vocation

C’est justement au lycée hôtelier, où il est professeur de cuisine, qu’Hervé Jean s’est trouvé une autre vocation. « Michel Jegat, professeur de cuisine aussi, m’avait demandé de rejoindre la station, en 1984. C’est ainsi que je suis devenu canotier et plongeur de bord. Puis président, en 1998, au décès de notre ami Michel. »

Difficile de concilier les deux fonctions ? « Le lycée hôtelier, très attaché à la SNSM, a la mer comme passion. La solidarité entre collègues fait le reste. »

Station permanente

Sous la présidence d’Hervé Jean, la restructuration de la station s’est poursuivie. « C’est ainsi qu’en 2002, elle est devenue permanente. À ce jour, elle comprend 48 membres, dont 37 opérationnels, avec cinq patrons, deux médecins, huit plongeurs, deux mécaniciens et un moniteur de secourisme. »

Souvenirs

Pour Hervé Jean, « il y a toujours la satisfaction de servir à sauver des vies. Malheureusement, il reste également des images dont on a du mal à se défaire. » Des naufrages qui tournent mal…

« Voici une quinzaine d’années, toute une famille a été victime d’un naufrage. Malgré l’importance des secours déployés, un enfant de 10 ans a été porté disparu. Lors d’une patrouille, le lendemain, je l’ai remonté à bord en le tirant par sa brassière. C’est un moment qui m’a marqué pour toujours. »

Marin dans l’âme

Hervé Jean a eu la chance de monter à bord du porte-hélicoptères Jeanne d’Arc. « C’était la campagne 1978-1979. J’ai débarqué avec le grade de quartier-maître 2e classe. »

Avant de prendre le tablier au lycée hôtelier, et d’embarquer pour une noble aventure avec la SNSM.

 

 Ouest France

     Samedi 03 septembre 2016

Hervé Jean, chevalier du Mérite maritime

 

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Engagé au service de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) depuis trente-deux ans, Hervé Jean a été élevé au grade de chevalier du Mérite maritime.

La lettre, signée de la main de Ségolène Royal, ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, est arrivée en même temps que le coup de fil d’un de ses amis.

« Cela me fait plaisir pour l’ensemble des collègues, car nous formons une équipe soudée », tient à préciser Hervé Jean, patron de la station. Un équipage qui multiplie les initiatives et ne lésine pas sur les engagements.

La récompense devrait être remise officiellement le 15 octobre, par l’amiral Jean-Pierre Nourry, ancien pacha du premier sous-marin nucléaire et membre de la station locale SNSM.

Professeur de cuisine au lycée hôtelier depuis 1984, Hervé Jean a été recruté, à son arrivée à Dinard, par Michel Jegat, alors président de la station locale, mais également professeur de cuisine au lycée hôtelier.

 Ouest France

Ouest France

     Dimanche 21 juillet 2016

Les sauveteurs multiplient les interventions

Les sauveteurs en mer ont dû intervenir à plusieurs reprises ces derniers jours pour venir en aide à des personnes.

Les patrouilles quotidiennes, mises en place, en fin de journée, par la station locale de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) sont efficaces. Quasiment tous les jours, les sauveteurs sont sur zone, au moment où les problèmes surgissent, comme de curieuses coïncidences.

Dimanche 17 juillet, à 17 h 35, un voilier anglais, en provenance de Jersey, avec une personne à bord, se trouvait en difficulté, devant le phare du Grand-Jardin, hélice engagée par un cordage flottant en dérive. «Un voilier proche a débuté l’assistance. Nous avons assuré le relais, en le prenant en remorque jusqu’au port des Bas-Sablons. Notre plongeur embarqué s’est alors mis à l’eau, pour dégager l’hélice et le voilier a pu reprendre sa route », explique Hervé Jean, patron de bord.

Lundi 18 juillet, à 17 h 37 dans le secteur de la Pointe du Décollé, une vedette avec cinq personnes à bord, en panne de moteur, demande assistance au Cross Corsen. Didier Deschamps est à la barre de la SNS 244 Commandant-Jacques-Le-Boulanger. « Nous sommes dans les parages et prenons le bateau en remorque, jusqu’au port de Dinard. »

Nouvelle demande d’assistance lancée par le Cross Corsen, à 18 h 12. Didier Deschamps reprend la mer, pour intervenir, alors qu’une vedette se trouve en difficulté, devant l’île de Cézembre, ancre crochée au fond. Le sauveteur plongeur s’est mis à l’eau, pour dégager l’ancre prise dans un câble. Retour au ponton, à 19 h 15.

Mardi 19 juillet, à 16 h 58, alerte lancée par le Cross Corsen. La SNS 244 est en patrouille, aux ordres de Didier Deschamps. « Nous intervenons très vite, près du phare Grand-Jardin, où se trouve un voilier de 12,53 m, avec quatre personnes à bord. L’hélice et le gouvernail, engagés, sont inutilisables. Nous l’avons pris en remorque jusqu’au port des Bas Sablons où le plongeur de bord a finalement réussi à dégager hélice et gouvernail, vers 18 h. »Onze personnes ont encore été secourues, au cours de ces quatre interventions.

 Ouest France

Ouest France

     Dimanche 1er mai 2016

Un samedi chargé pour les sauveteurs en mer de Dinard

 

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Un catamaran, avec six personnes à bord, était en panne de moteur en amont du barrage. Par ailleurs, un kite surfer était en difficulté au large de Saint-Enogat.

La première alerte a été lancée, samedi vers 14 h, par l’éclusier du barrage de la Rance.

Un catamaran de 12,50 m, en avarie de moteur, avec six personnes à bord, était en train de dériver avant d’être retenu par le câble de sécurité, juste en amont du barrage.

La vedette SNS 244, Commandant-Jacques-Le-Boulanger, est intervenue vers 14 h 25. « À notre arrivée, le voilier avait déjà été assisté par un autre bateau. Il a été remorqué et amarré, en sécurité, sur une bouée d’attente, » explique Damien Madeline Crozet, patron de la vedette.

Sur le rocher le Mouillé

Nouvel appel du Cross Corsen à 20 h 08. Un témoin venait de donner l’alerte. Il avait aperçu un kite surfer, en difficulté, au large de la plage de Saint-Enogat.

Dans un premier temps, l’homme s’était réfugié sur le rocher le Mouillé en attendant les secours. La SNS 244 a appareillé à20 h 23.

« Nous sommes arrivés sur zone à 20 h 30. Nous avons récupéré le kite surfer, en bonne santé, non pas sur le Mouillé, mais à l’eau, alors qu’il entreprenait de rejoindre la plage de Saint-Enogat à la nage, » raconte Jean-Yves Chesnel, patron de bord.

Malheureusement, le courant de flot le déportait vers la pointe de La Malouine. Les sauveteurs ont aussi récupéré le matériel resté sur le rocher le Mouillé.

Kite surfer et matériel ont été débarqués à 20 h 47, sur la plage de Saint-Enogat. La vedette a retrouvé son ponton, au port, à 20 h 51.

Yves-Marie ROBIN.

Ouest France

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     Samedi 23 avril 2016

Des écoliers en découverte chez les sauveteurs en mer

 

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Cinquante-huit élèves de l’école maternelle Joseph-Launay ont été accueillis à la station locale de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) de Dinard, jeudi matin.

« Nous travaillons sur le projet départemental Horizon mer. Dans ce cadre, nous sommes amenés à découvrir les métiers de la mer, mais aussi l’art de la mer », explique Isabelle Cochet, enseignante.

Hervé Jean, patron de la station, a donné des informations sur la SNSM. Chacun a pris plaisir à découvrir ce qu’il faut savoir sur le sauvetage en mer.

« Nous avons présenté les moyens d’intervention, matériels et humains. Avec un montage de photographies très parlantes », détaille Hervé Jean.

Les élèves sont ensuite allés visiter la vedette SNS 244 Commandant-Jacques-Le-Boulanger,amarrée cale du Bec de la Vallée. Une présentation commentée.

Puis retour à l’abri pour le partage d’une collation, avant le départ vers l’école, après avoir reçu quelques souvenirs de leur passage chez les sauveteurs.

« Nous allons maintenant chercher à rencontrer un fabricant ou un réparateur de bateaux », conclut Isabelle Cochet.

 

Ouest France

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     Dinard 17 avril 2016

Grosse journée pour les sauveteurs en mer de Dinard

 

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La vedette Commandant Jacques Le Boulanger a pris en charge un blessé sur Cézembre et un plongeur au nord de la Grande Conchée. Au même moment.

De retour d’une dispersion de cendres au large, samedi matin, la vedette de sauvetage SNSM est alertée pour deux accidents successifs.

Un peu après 11 h. Le patron du restaurant de l’île de Cézembre lance l’alerte via son téléphone mobile. Victime d’une chute grave, après avoir glissé sur des algues, il gît seul en bout de cale.

Damien Madeline-Crozet, patron de la SNS 244 Commandant Jacques Le Boulanger, arrive non loin du ponton du port de Dinard. Il fait, alors, débarquer rapidement ses passagers et la vedette fait route vers Cézembre.

Les sauveteurs arrivent sur zone à 11 h 20. Ils sont rejoints par des pompiers plongeurs de Saint-Malo, en exercice dans le secteur. L’intervention est d’autant plus urgente que la marée montante arrive déjà aux pieds de la victime.

Nouvel appel de détresse Alors que les premiers soins sont effectués dans la salle du restaurant, arrive un nouvel appel détresse. Un bateau signale un accident de plongée au nord de la Grande Conchée, sur l’épave du patrouilleur allemand Hinrich Hey.

Le Cross Corsen demande à la SNS 244 de quitter Cézembre et d’intervenir vers un semi-rigide, où se trouve le plongeur, victime d’un malaise au fond. Il a été remonté par son binôme.

Très vite sur zone, avec deux des plongeurs de Saint-Malo, la SNS 244 prend en charge la victime, consciente, et fait route vers la cale du Naye à Saint-Malo.

L’accidenté y est pris en charge par les urgentistes du Smur et les pompiers de Saint-Malo, puis est, ensuite, dirigé vers le centre hospitalier.

Fracture du fémur La vedette des sauveteurs retourne, alors, très rapidement vers Cézembre. Elle embarque le blessé, conditionné en matelas coquille, avec l’aide de deux infirmières arrivées en renfort.

Le patron du restaurant est débarqué à Saint-Malo. Il est, également, pris en charge par les pompiers et dirigé vers le centre hospitalier pour y être opéré d’une fracture du fémur au cours de l’après-midi. La SNS 244 retrouve son ponton à 13 h 30.

 

Ouest France

Ouest France

     Dinard 13 février 2016

Immersion au coeur du secourisme pour cinq enfants

 

Les jeunes visiteurs sont déjà passionnés d’engagement. |

Le centre de loisirs de Saint-Pierre-de-Plesguen a choisi d’accompagner des jeunes dans leur démarche citoyenne. Jeudi, cinq d’entre eux ont été accueillis par les sauveteurs en mer de Dinard.

2016-02-OFÀ leur tête, Vanessa Rechard, éducatrice sportive à Saint-Pierre-de-Plesguen depuis sept ans. Elle regrette tout d’abord un virus qui a failli faire capoter le projet. « Nous devions venir à huit. Finalement, trois enfants ont dû garder la chambre, malheureusement. »

Le projet, c’est une immersion au coeur du secourisme. « Après une première rencontre avec les pompiers, nous avons suivi ce matin une formation aux gestes qui sauvent, au centre de secours de Combourg. »

Les jeunes voulaient aussi rencontrer des sauveteurs en mer. Hervé Jean, patron de la station de Dinard, a spontanément ouvert les portes de l’abri du Bec de la Vallée.

« Nous allons vous présenter notre mission, au travers d’une projection. Les enfants visiteront, ensuite, notre vedette. Et nous terminerons la rencontre par un petit échange de cadeaux. »

Belle aubaine pour Sacha, plus que jamais décidée. « Je veux être sauveteur en mer. » Noa prendra une autre direction. « J’hésite entre pompier et vétérinaire. »

Il n’y a pas le feu, mais il faudra bien choisir. Encore que l’on peut être les deux à la fois !

 

Ouest France

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     Dinard 22 janvier 2016

Ultime départ pour Didier Chazal, sauveteur en mer

 

Nécrologie

 

Didier Chazal s’en est allé, âgé de 59 ans. Jeudi, ses copains de la station de sauvetage en mer l’ont accompagné à l’église, au cours d’une cérémonie célébrée par le père Luc Pialoux, curé de Dinard.

D_Chazal2ll y avait aussi des sauveteurs en mer des stations voisines et bien d’autres marins, pêcheurs professionnels et plaisanciers, ainsi que des élus réunis autour de Martine Cravela-Schütz, maire. Le monde de la mer a perdu l’un des siens et comme toujours, dans ces cas-là, l’élan de solidarité réunit les siens.

Patron de la station locale de sauvetage, Hervé Jean a rappelé l’engagement fort d’un équipier et d’un passionné de photos. Amoureux de la mer, Didier Chazal a débuté une longue aventure à bord du porte-hélicoptère Jeanne d’Arc, comme photographe. Il a connu d’autres voyages extraordinaires, à bord du Belem.

Lors de son arrivée à Dinard, Didier Chazal à monté une galerie d’art. Voici treize ans, il a souhaité intégrer la station de sauvetage. Treize années durant lesquelles, à terre comme en mer, avec son extrême gentillesse et son attention aux autres, qui le caractérisaient, il a fait preuve d’un dévouement, d’une disponibilité et d’une abnégation exemplaires. »

Il a également mis son talent au service de la Société nationale de sauvetage en mer en réalisant des clichés qui lui ont valu des distinctions particulières.

« Didier, tu as pris le large. Ton bip d’alerte  ne sonnera plus et tes bottes resteront au râtelier. Repose en paix. Didier, nous ne sommes pas près de t’oublier. Et merci pour tout ce que tu as réalisé. »

 

 

Ouest France

Ouest France

    Dinard 16 janvier 2016

Vœux: les sauveteurs en mer, au bord de l’eau

 

voeux2016En 2015, les bénévoles sont sortis à 54 reprises. Ils ont assisté 34 bateaux. 72 personnes ont été secourues. Six d’entre elles ont été sauvées d’un danger réel.

Les gens d’ici

C’est pile à marée haute que les sauveteurs en mer ont présenté leurs voeux, vendredi soir, à la cale du Bec de la Vallée. Et il y avait beaucoup de monde au coeur de l’abri, qui baignait presque les pieds dans l’eau.

On rencontrait ainsi Brigitte Chardon-Roginski, représentant la maire de Dinard ; Loïc Gandon, conseiller municipal de Saint-Lunaire ; Carole Gautron, administrateur des Affaires maritimes ; Pascal Serrand, commissaire de police, accompagné du capitaine Nicolas Hays.

Mais aussi Henri-Jean Lebeau, délégué départemental SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) ; ainsi que de nombreux amis de la station. Sans oublier Florence Hulot, marraine de la vedette de sauvetage.

Deux décès

Hervé Jean, patron de la station locale, a rappelé une année d’engagement qui a souvent mobilisé les bénévoles.

« Nous sommes sortis à 54 reprises et 34 bateaux ont été assistés. Des chiffres identiques à ceux de l’année précédente. »

Par contre, 72 personnes (+ 2) ont été secourues et six d’entre elles (+ 5) ont été sauvées d’un danger réel. « Nous avons, malheureusement, été confrontés à deux décès : un accident de plongée et une noyade au cours d’une baignade. »

Hommage aux partenaires

Les sauveteurs en mer sont, en outre, sortis lors de différentes animations : pardons de la mer, feu d’artifice, dernier bain de l’année… Y compris aussi au moment du Téléthon. « Ce qui nous a permis de remettre un chèque de 1 048 € à l’Association française contre les myopathies. »

Hervé Jean a, par ailleurs, souligné l’aide précieuse apportée par les partenaires traditionnels : Vents et marées, ainsi qu’Émeraude voile solidaire. « Deux pilotes britanniques se sont joints à eux cette année. Après leur tour des phares en avion, en Manche et en Atlantique, ils nous ont offert la somme de 2 850 €. »

Vendredi soir, les pêcheurs plaisanciers de Pleurtuit ont gonflé la mise, en remettant un chèque de 350 €.